«Trois mille exemplaires avaient été imprimés au départ et l’éditeur ira en deuxième édition, souligne Martin Dubois. On constate que le thème de la maison, qui n’avait pas été beaucoup abordé par les éditeurs, intéresse les gens et qu’il y avait comme un besoin à ce niveau.» Selon lui, les architectes touchent assez peu au domaine de la maison unifamiliale, préférant plutôt les bâtiments publics et les grands projets commerciaux. «Aujourd’hui, dit-il, seulement 1 % des maisons québécoises sont conçues par un architecte.» D’autre part, les gens n’ont pas le réflexe de faire affaire avec un architecte. «La maison, ajoute-t-il, est devenue un produit de consommation souvent construit en série.» Pourtant, habiter une maison unique et personnalisée présente de nombreux avantages, notamment sur le plan de la qualité de la lumière. «Pour un architecte, indique Martin Dubois, la qualité des espaces et de la lumière est plus importante que la décoration. La lumière devient presque un matériau comme le bois ou la pierre. Elle constitue le thème principal pour personnaliser les espaces selon les besoins des occupants. D’où tout le travail fait sur la fenestration.»
Le livre contribue à défaire un mythe, celui qui veut qu’une maison conçue et réalisée par un architecte puisse coûter très cher. «Ce n’est pas du tout le cas, affirme Martin Dubois. Quelques-unes des maisons du livre ont coûté moins de 100 000 $ et la plupart ont coûté de 200 000 à 250 000 $.»