La participation du gouvernement du Québec au financement de ce programme reste à préciser, mais il est prévu que le CLUMEQ procédera à l'acquisition de deux supercalculateurs ultramodernes, qui viendront remplacer celui qu’il utilise déjà. L’un de deux engins sera installé au pavillon Vachon, dans les anciennes salles de contrôle et d’expérimentation de l’accélérateur de particules Van de Graaff (voir article en page 8), et l’autre sera logé à Montréal. Les missions des deux supercalculateurs seront complémentaires et leur interopérabilité sera assurée par l’entremise du Réseau d'informations scientifiques du Québec (RISQ).
Ces supercalculateurs combleront les besoins en calcul haute performance de chercheurs oeuvrant dans des disciplines comme la physique des particules, la modélisation climatique, l'astrophysique, la bioinformatique, la génomique, l'aéronautique et le génie, les sciences sociales et les arts. «Le développement du calcul haute performance est un élément clé de notre plan stratégique pour la recherche à l'Université Laval, a commenté Raymond Leblanc, vice-recteur à la recherche. La plateforme nationale constitue une opportunité unique pour les universités québécoises d'assumer un rôle de leadership sur le plan national.»
À l’échelle canadienne, la FCI estime que cet investissement profitera à plus de 6 000 chercheurs de 56 établissements qui mènent des travaux nécessitant des calculs poussés. «Le milieu canadien du calcul haute performance vient de franchir un pas important, a déclaré Eliot Phillipson, président de la FCI. Ces nouveaux outils offriront une puissance de calcul qui permettra aux chercheurs de résoudre des problèmes auxquels ils n’auraient pas osé s’attaquer il y a dix ans.»