Dans le contexte des discussions intergouvernementales en cours présentement sur la question du déséquilibre fiscal, les établissements universitaires québécois continuent d’appuyer le gouvernement du Québec dans ses efforts pour obtenir plus d’argent du gouvernement fédéral, quelle qu’en soit la source: transferts, péréquation, champ fiscal, etc. La CREPUQ souligne qu’il importe que le fédéral assume pleinement sa part du financement de l’enseignement postsecondaire, dans le respect de la compétence des provinces.
«Le sous-financement chronique des universités québécoises met en cause l’avenir même de la société, a rappelé Michel Pigeon, car il en va de leur capacité de se mesurer, aux plans de la quantité et de la qualité des offres de formation et de la capacité de recherche et d’innovation, à celles des pays avec lesquels le Québec est en concurrence. Il importe donc de garder le cap sur cet objectif ultime, afin que le Québec puisse continuer de disposer d’un système universitaire qui soit à la hauteur de ses ambitions.»