«Plusieurs diplômés ont du mal à se mettre en valeur et à faire valoir leurs qualités personnelles et professionnelles, constate Caroline Langelier. Ils ont concentré leurs efforts sur un sujet pendant trois ou cinq ans et ils ignorent comment transposer leurs compétences au marché du travail.» Règle essentielle dans ce cas, rappelle la conseillère en emploi : bien se connaître et savoir ce qu’on vaut. «Au cours de leurs études, les étudiants ont travaillé à divers projets de recherche et les ont menés à terme en gérant leur horaire et en développant des expertises, explique Caroline Langelier. Ils ont montré qu’ils étaient capables d’analyser des problèmes et d’y apporter des solutions. La plupart ont participé à des congrès ou à des colloques au cours desquels ils ont appris à communiquer le résultat de leurs recherches, à vulgariser leurs connaissances et à débattre des idées. De plus, leur réseau de contacts est généralement très développé. C’est tout à fait ce que les employeurs recherchent.»
Miser sur son réseau
Carte de visite par excellence du candidat, un bon curriculum vitae comportera deux ou pages au maximum, avec des mots-clés représentant son savoir-faire. On pourra en modeler le contenu selon les aspects qu’on souhaite mettre de l’avant, en faisant des liens pertinents avec ses études et les tâches reliées à l’emploi. Quant à la lettre de présentation accompagnant le C.V., elle reflètera au plus près la personnalité du postulant et ses aspirations. Toutes ces considérations ne doivent pas faire oublier que les offres d’emploi paraissant dans les journaux ou sur le Web ne représentent que 20 % du marché, soit la pointe de l’iceberg des possibilités s’offrant à qui détient une maîtrise ou un doctorat, rappelle Caroline Langelier. On doit donc être très actif dans ses recherches, miser sur son réseau de contacts et surtout, ne pas hésiter à envoyer son C.V à l’employeur qui nous intéresse. Car au-delà des avenues classiques de l’enseignement et de la recherche, il existe une multitude de voies à suivre. Cela dit, Caroline Langelier conseille aux étudiants de ne pas attendre la fin de leur parcours scolaire avant de venir rencontrer l’un des 18 conseillers en emploi que compte le Service de placement (www.spla.ulaval.ca).