Le 20 mars, ces étudiants sauront s'ils remportent un prix au 23e Gala de la Relève en or. Organisé par Coop Zone, ce concours annuel vise à récompenser des initiatives étudiantes qui ont un effet positif dans la société. Lors de cette soirée, qui se déroulera sous la présidence d'honneur du vice-recteur à l'administration André Darveau, une série de prix seront remis dans différents domaines. BALEIN'eau est mis en nomination dans deux catégories, «Professionnels en devenir» et «Mobilisateurs».
«Pour nous, c'est une très belle reconnaissance. Cette double nomination représente une tape dans le dos qui nous encourage à continuer. Notre organisation est 100% bénévole. Le Gala nous donne une visibilité considérable auprès de la communauté universitaire, entre autres pour le recrutement de moniteurs», explique Charlotte Lemieux-Bourque, doctorante en médecine.
Avec André Wall, étudiant à la maîtrise en physiothérapie, elle a eu l'idée de ce projet en voyant le manque de ressources offertes aux jeunes ayant des besoins particuliers. «BALEIN'eau vient combler un vide dans le milieu communautaire. Il est documenté que la noyade est l'une des causes de mort évitables les plus prévalentes chez les jeunes ayant un trouble du spectre autistique. De plus, les taux d'obésité sont disproportionnés chez les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles. Il est important de proposer des activités physiques qui sont adaptées aux besoins et aux intérêts de cette clientèle afin de lui permettre de vivre des réussites tout en l'encourageant à adopter de saines habitudes de vie», insiste l'étudiante.
Pour les moniteurs, les cours sont une occasion de s'initier aux réalités de patients avec lesquels ils seront appelés à travailler. Régulièrement, l'association organise des rencontres qui permettent aux étudiants des différentes disciplines de partager leurs connaissances et d'échanger trucs et astuces.
Charlotte Lemieux-Bourque et André Wall entourent leur équipe de bénévoles
Cet hiver, BALEIN'eau compte vingt inscriptions, soit le double de l'an dernier. «Les enfants adorent suivre les cours. Plusieurs se sont réinscrits cet hiver. Ils ont développé un sentiment d'appartenance et une super belle relation avec leur moniteur», se réjouit Charlotte Lemieux-Bourque.
Ce printemps, l'organisme lancera un partenariat avec le milieu scolaire pour offrir des cours à des jeunes issus de classes spécialisées. Des discussions sont aussi en cours avec des étudiants d'autres universités afin d'élargir l'initiative ailleurs au Québec.
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