
L'anneau de glace et la piste de ski de fond au stade TELUS-Université Laval
Au stade TELUS-Université Laval, la piste d’athlétisme de 400 mètres a fait place à un anneau de glace pour les adeptes du patinage. Une piste de ski de fond a aussi été aménagée autour de cette surface et un peu plus loin. En tout, une boucle de 1,2km est offerte aux fondeurs. À cela s’ajoutent des sentiers de raquettes qui sillonnent les boisés de l’Université.
Ces nouvelles installations sont issues d’une collaboration entre plusieurs acteurs sur le campus, dont le PEPS, le Service des immeubles, Mon équilibre UL et le Vice-rectorat à la coordination de la COVID-19. «Une énorme mobilisation se trouve derrière ce projet, souligne Julie Dionne, directrice du Service des activités sportives. Le premier objectif est de se réapproprier l’extérieur. À l’Université Laval, nous avons de magnifiques terrains qu’il est possible d’exploiter l’hiver, sachant que le sport a des effets bénéfiques directs sur la santé physique et mentale.»
Pandémie oblige, les installations sont accessibles aux membres de la communauté universitaire (de façon individuelle) et aux membres de leurs bulles familiales. L’accès au site est également limité à un nombre de personnes précis.
Un mot d’ordre: sécurité. «Nous sommes fiers d’offrir des installations de qualité, mais l’enjeu de la santé publique demeure au cœur de nos priorités. Le port du couvre-visage est obligatoire en tout temps sur le site. Une escouade d’étudiants et d’athlètes du Rouge et Or sera sur place pour faire de la sensibilisation et s’assurer du respect des règles sanitaires», indique Julie Dionne.
Notez que le service habituel de location d'équipements et d'aiguisage des patins est disponible.

Une longue tradition hivernale
Ce n’est pas d’hier que l'on profite des joies de l’hiver sur le campus. Une brève recherche dans les archives de l’Université révèle que des pistes de ski de fond ont déjà été aménagées dans les années 1970. Plusieurs étudiants et fondeurs d'élite faisaient partie des utilisateurs réguliers.
C'est le cas notamment de Pierre Harvey, membre de l’équipe de ski de fond Rouge et Or de 1977 à 1981. «Durant mes études en génie mécanique, j’habitais dans les résidences. Je n’avais qu’à sortir de mon pavillon et traverser la rue avec mes skis. C’était l’idéal pour m’entraîner lorsque je n’étais pas au PEPS sur l’heure du midi ou à la Forêt Montmorency les fins de semaine», se souvient-il.
L'ex-olympien a aussi fait partie du comité organisateur du Sprint Rouge et Or, qui s'est déroulé en 2014 et en 2016 au stade TELUS-Université Laval. Plusieurs centaines de fondeurs ont pris part aux compétitions de cet événement qui comportait aussi des activités d'initiation pour les jeunes des écoles primaires.

À l'hiver 1978, le Tournoi Rouge et Or de ski de fond avait lieu sur le campus.
— Paul Langlois/Division de la gestion des documents administratifs et des archives
Quand les bajas prennent d’assaut le Grand axe
Impossible de parler des activités hivernales sur le campus sans faire mention de l’Épreuve du Nord. Chaque année depuis 2006, cette compétition de véhicules tout-terrain confectionnés par des étudiants en ingénierie attire les foules sur le terrain du Grand axe.
«L’Épreuve du Nord fait partie de l’ADN de l’Université Laval. Cet événement représente bien l’aspect hivernal et l’innovation de notre université, en plus de faire rayonner la Faculté des sciences et de génie», souligne Patrice Roberge, doctorant en génie mécanique et président de l’Épreuve du Nord.
Depuis les débuts de l'événement, plus de 2600 étudiants issus de divers établissements ont participé aux courses. Pour ces futurs ingénieurs, cette compétition amicale est l’occasion de mettre en pratique les connaissances acquises dans leurs cours et de tester leurs innovations techniques dans des conditions hivernales. «Les compétitions de bajas, tels qu’on les appelle, sont généralement présentées l’été. Puisque l’Épreuve du Nord se déroule dans la neige, la compétition et les défis sont différents chaque fois», explique Patrice Roberge.

Si l'événement 2021 a été annulé en raison de la pandémie, les organisateurs entendent bien revenir à la charge dès que possible. «Ce n’est que partie remise. Chaque année, on s’améliore et on peaufine nos stratégies pour aménager les pistes et préparer les épreuves. Nous comptons bien créer un parcours encore plus impressionnant.»