Selon Nicolas Fontaine, il est faux de dire que les étudiants profitent d’un gel des droits depuis plus de 10 ans puisque les administrations universitaires ont contourné l’esprit du gel en imposant des frais dits «accessoires» comme les frais technologiques, les frais afférents et autres. Le président de la CADEUL croit également qu’il est faux de dire que les étudiants qui proviennent de familles à plus faible revenu sont aussi susceptibles que les autres d’aller à l’université. «19 % des étudiants provenant de familles dont le revenu est de 33 000 $ ou moins font des études universitaires contre 39 % de ceux qui proviennent de familles dont le revenu est de 67 000 $ ou plus», a-t-il indiqué.
À ceux qui prétendent que l’éducation coûte cher à la société, Nicolas Fontaine rétorque qu’au contraire, le financement des études postsecondaires s’avère un investissement des plus rentables. «Chaque dollar investi rapporte près de 8 $ au Québec puisque l’État reçoit un montant beaucoup plus important en taxes et impôts», a-t-il expliqué. Le président de la CADEUL s’inscrit par ailleurs en faux contre la nécessité de rejoindre la moyenne canadienne des droits de scolarité. «Le Canada, a-t-il soutenu, est l’un des pays où les études universitaires sont les plus chères au monde.» Le document multimédia est disponible sur www.agoraetudiante.org.