
Philippe Provencher et Matisse D'Anjou-Madore sur le Grand Axe de l'Université Laval
— Faculté des sciences et de génie - Université Laval
L'un est diplômé du Cégep de Sainte-Foy, l'autre du Cégep Garneau. En cette fin d'été, Philippe Provencher et Matisse D'Anjou-Madore, tous deux âgés de 19 ans, entreprennent un baccalauréat à l'Université Laval, le premier en génie mécanique, le second en physique. Bonne nouvelle: ni l'un ni l'autre n'auront de soucis financiers durant leurs études de premier cycle puisqu'ils ont été sélectionnés pour recevoir la bourse d'études Schulich Leader.
Philippe Provencher et Matisse D'Anjou-Madore recevront respectivement 120 000$ et 100 000$. Ils ne seront pas les seuls, car 98 autres étudiantes et étudiants à l'échelle du Canada avaient été retenus à partir d'une liste de plus de 1400 candidates et candidats recommandés pour l'obtention d'une de ces bourses. Pour rappel, les bourses Schulich Leader sont destinées aux étudiantes et étudiants qui amorcent un programme d'études universitaires de 1er cycle en sciences, en technologie, en ingénierie ou en mathématiques (STIM). Rappelons également que le processus de sélection portait au départ sur plus de 350 000 candidatures à l'échelle canadienne.
Une soif d'apprendre et d'innover
Sa soif d'apprendre et d'innover ainsi que sa curiosité ont mené Philippe Provencher à participer à l'Expo-sciences en 2022. Son projet de conception de vélo semi-autonome l'a conduit jusqu'à la finale canadienne. En 2024, le cégépien a participé au concours provincial de design industriel de l'Odyssée de l'objet en 48h. Son équipe a terminé en deuxième position. Philippe Provencher était aussi un membre actif du comité entrepreneurial au cégep. Ce sportif passionné a fait son premier marathon à l'âge de 17 ans.
«J'ai choisi l'Université Laval pour la qualité de son enseignement et ses possibilités de m'impliquer, explique-t-il. J'aime créer des solutions concrètes à des enjeux actuels, et je suis convaincu que le génie mécanique me donnera les outils nécessaires pour le faire. Je compte démarrer mon entreprise et innover pour faire une vraie différence dans la vie des gens.»
Contempler les merveilles de ce monde
Matisse D'Anjou-Madore a pratiqué le sport de la voile, il a été mécanicien et il a présidé la Jeune Coop Roue-Libre de son cégep. Il a aussi participé à plusieurs concours scientifiques, dont le défi Science, on tourne!, le Défi génie inventif et la World Robot Olympiad. Au cégep, en 2024, il était également le directeur et responsable de l'électronique d'un club dont l'objectif était la conception d'une fusée. La même année, Matisse D'Anjou-Madore a organisé avec quatre amis une collecte de fonds pour Leucan sous la forme d'une course autour du Lac-Saint-Jean sur cinq jours.
«Ce qui m'a poussé, dit-il, au baccalauréat en physique, une discipline que j'adore, est la contemplation des merveilles de ce monde et de leurs causes. Grâce à l'expertise de l'Université Laval, aux multiples opportunités de recherche qu'elle propose et le fait qu'elle encourage la curiosité, l'engagement et l'originalité, j'espère pouvoir agrandir l'édifice de la connaissance.»
L'innovation axée sur l'entrepreneuriat
Le programme Schulich Leader encourage les plus grandes innovations technologiques axées sur l'entrepreneuriat au Canada. Depuis la création de ces bourses en 2012, 28 étudiantes et étudiants de l'Université Laval, incluant Philippe Provencher et Matisse D'Anjou-Madore, ont pu compter sur ce soutien important. À l'Université Laval, les deux étudiants pourront bénéficier de l'encadrement offert par Entrepreneuriat ULaval.
En 2012, l'homme d'affaires et philanthrope canadien Seymour Schulich a établi un fonds de plus de 500 millions$ pour soutenir les étudiantes et étudiants les plus prometteurs afin qu'ils deviennent les prochaines personnes pionnières de l'innovation et de la recherche scientifiques à l'échelle mondiale. Les candidates et candidats considérés sont en dernière année du secondaire ou du cégep. Les personnes sélectionnées désirent entreprendre un baccalauréat en sciences, technologie, ingénierie ou mathématiques dans l'une des 20 universités participantes au Canada. L'évaluation des candidatures se base sur l'excellence scolaire en STIM, le caractère entrepreneurial et le leadership.
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