L'Acfas et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) ont profité de la tenue du congrès annuel de l'Acfas pour divulguer les œuvres finalistes aux concours annuels de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed. Cinq des images finalistes ont été réalisées par des membres de la communauté de l'Université Laval.
Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le CRSNG dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 22 septembre.
Pour voter, il suffit de visiter les expositions virtuelles et d'exprimer vos préférences sur les pages La preuve par l'image et Science Exposed.
Si la chose vous intéresse, une exposition extérieure réunissant les 20 images finalistes de La preuve par l'image est présentée jusqu'au 15 novembre sur le parvis du Biodôme/Espace pour la vie, situé au 4777 avenue Pierre-De Coubertin, à Montréal.
Voici les cinq œuvres finalistes réalisées par des membres de la communauté de l'Université Laval.
Murs et murmures
Alice Cavalerie, étudiante à la maîtrise en génie mécanique
Quaqtaq, Nunavik. Dans la lumière du soir, le rouge flamboyant d'un bâtiment contraste avec la blancheur immaculée de la neige. Dans le cadre de ses travaux visant la conception de bâtiments écologiques, l'étudiante-chercheuse a installé des capteurs dans 10 logements de ce village. De plus, afin de «capter» les modes de vie des habitants de Quaqtaq, elle a séjourné dans la communauté et elle a réalisé des entrevues portant sur les interactions des personnes avec le bâtiment et sur le confort recherché.
Les gardiennes de la santé mentale
Adeline Collignon, doctorante en neurosciences
Cette image d'un cerveau de souris montre un vaisseau sanguin (en rouge) entouré de cellules microgliales (en jaune) et d'astrocytes (en violet). Ces cellules jouent le rôle de gardiennes du cerveau. Une altération de cette barrière de protection par des facteurs tels que le stress peut se répercuter sur les vaisseaux sanguins cérébraux et sur l'équilibre neuronal.
Une grille de microprismes en silice fondue
Mahdiar Dargahi, doctorant, et Luca Sorelli, professeur, Département de Génie civil et de génie des eaux
Dans le cadre de leurs travaux visant à améliorer la fabrication du ciment et du béton, les deux chercheurs ont fabriqué une grille de microprismes (150×150×300 µm) en silice fondue à l'aide d'une scie de microdécoupe spécialisée. Cette grille sert à garantir la précision des évaluations des propriétés mécaniques de la pâte de ciment à l'échelle microscopique.
Épluchette de riz
Kalvin Durand, doctorant en génie du bois et des matériaux biosourcés
Cette image montre une balle de riz, l'enveloppe qui protège le grain contre les agressions des insectes, des bactéries et des champignons. Constituée de lignine, de cellulose et d'hémicellulose, cette enveloppe est recouverte d'une fine couche de silice formant une mosaïque de petits monticules qui donne à l'ensemble une allure d'épi de maïs.
Trafic cellulaire
Maxime Teixeira, doctorant en médecine moléculaire
Les enchevêtrements de filaments bleus que l'on voit sur cette image sont des microtubules que les protéines utilisent comme un réseau d'autoroutes pour se déplacer. C'est le cas de l'alpha-synucléine qui est présente dans les neurones du cerveau. Lorsque cette protéine forme des agrégats, comme ceux que l'on voit en rouge dans l'image, il s'ensuit la mort progressive du neurone, l'une des manifestations de la maladie de Parkinson.