Avril rime dorénavant avec reconnaissance à l'Université Laval, qui souligne et célèbre l'engagement et le dévouement de ses membres employés et étudiants. Le 3 avril, une cabane à sucre ouvre le nouveau Mois de la reconnaissance, l'un des 11 projets mis de l'avant par le chantier transformateur Le bien-être de notre communauté.
«Tout le monde est d'accord pour dire que la reconnaissance doit se faire tous les jours, régulièrement. On ne doit pas attendre un moment de l'année pour reconnaître le travail de nos pairs. Mais y consacrer tout un mois, c'est une façon de se concentrer sur un calendrier d'événements intéressants, de créer une plateforme Web, de trouver des activités qui permettent de nous mobiliser», lance Julie Dionne, directrice du Service des activités sportives et responsable de ce chantier.
La programmation 2024 du Mois de la reconnaissance comprend notamment de la zoothérapie, de la massothérapie sur chaise, des dégustations, des prestations musicales ainsi qu'une conférence sur la reconnaissance.
Tout ce mouvement mènera aussi à la création d'un coffre à outils, poursuit Julie Dionne, «parce qu'il se fait déjà de belles choses en termes de reconnaissance sur le campus». Elle souhaite que les meilleures pratiques dans les facultés, dans les services et dans les unités soient partagées puis reprises par d'autres au courant de l'année.
La responsable de chantier indique que ce projet a fait l'unanimité au sein de son équipe, parce qu'il touche tout le monde. Elle souligne que les personnes qui ont proposé de créer le Mois de la reconnaissance avaient déjà formé un comité de travail. «Elles s'étaient préparées, elles étaient vraiment en avance», dit-elle.
Son équipe de chantier avait lancé avant les Fêtes un premier appel à projets pour récolter des idées existantes qui nécessitaient un coup de main pour continuer ou devenir récurrentes, explique-t-elle. «On a décidé d'opter pour des projets parfois un peu plus ciblés, parfois un peu plus institutionnels, impliquant des associations étudiantes, mais aussi des vice-rectorats, des facultés, des services. Pour nous, c'était important d'avoir cette variété-là.»
Lors de la présélection, l'équipe chantier a envoyé aux différents soumissionnaires un questionnaire pour avoir de l'information supplémentaire. «Pour nous, c'était important d'évaluer la pérennité du projet, de savoir si une méthode d'évaluation avait été pensée, de mieux comprendre les besoins budgétaires et les conditions gagnantes. On a vraiment poussé la réflexion pour s'assurer que ça réponde à ce qu'on souhaitait.»
Favoriser l'inclusion, la bienveillance, le respect et la santé
Le chantier transformateur Le bien-être de notre communauté fait partie des six chantiers créés pour déployer des actions concrètes liées aux objectifs du plan institutionnel quinquennal 2023-2028 de l'Université Laval. La mission de celui-ci est de promouvoir un milieu de vie, de travail et d'études encore plus humain, inclusif, bienveillant et empreint de respect, résume sa responsable. Un milieu qui favorise la santé, la dignité, le bien-être, le développement professionnel et la réussite, peut-on lire sur le site Web.
Julie Dionne et les 12 autres membres de son équipe ont tous un intérêt pour le bien-être et travaillent de près ou de loin à son atteinte. «Avec la pandémie et tout ce qui est arrivé, c'est l'une des raisons pour laquelle j'aime beaucoup ce chantier et pourquoi il me tient à cœur. Je crois au bien-être, je travaille dans un environnement qui offre ça, dit la directrice du Service des activités sportives. On m'a confié le mandat de ce chantier en dehors des vice-rectorats. C'est une belle marque de confiance!»
Un deuxième appel à projets a eu lieu de janvier à la mi-mars pour faire le plein de nouvelles idées qui pourraient voir le jour en 2024-2025. Depuis le début de l'aventure, l'équipe chantier s'est réunie à sept reprises. «Sur l'équipe Teams, j'ai déposé des lectures sur le bien-être des employés, on trouve les comptes rendus de nos rencontres dès le lendemain, pour que celles et ceux qui les ont manquées ne perdent rien. On est très proactifs; on a un comité vraiment mobilisé et structuré», souligne la responsable.
En revenant sur la reconnaissance, et tous ces petits gestes qui font sentir aux membres de la communauté qu'ils sont importants, qu'ils sont appréciés dans leur environnement de travail et d'études, Julie Dionne estime que «ça fait des gens heureux, qui vont rester et qui vont vouloir en redonner».