18 avril 2012
Les uns et les autres
L’exposition L’art sans frontières veut abolir les différences
Par : Renée Larochelle
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Une ?uvre réalisée dans le cadre du programme Vincent et moi.
À l’atrium de l’École des arts visuels, une exposition fait actuellement beaucoup parler en raison de son caractère original. Les participants à cette exposition, présentée jusqu’au 25 avril, viennent en effet de milieux différents, les uns étudiant à l’École des arts visuels et les autres étant des personnes recevant des soins psychiatriques au Centre hospitalier Robert-Giffard, ou encore dans la communauté. Deux mondes, donc, deux réalités qui se fondent en une exposition intitulée à bon escient L’art sans frontières. L’activité en est à sa 8e édition et constitue un volet du programme d’accompagnement artistique Vincent et moi de l'Institut universitaire de santé mentale de Québec.
L’activité met en scène le jumelage de six artistes du programme Vincent et moi avec six étudiantes de l’École des arts visuels pour la création d’une œuvre picturale ou sculpturale. Durant deux mois, à raison de trois heures par semaine, les deux parties se sont rencontrées afin de créer une œuvre individuelle ou en duo. «Nous créons pour le plaisir de partager notre passion avec une personne qui a des intérêts semblables aux nôtres, explique Stéphanie Gilbert, responsable de l’activité et étudiante en enseignement des arts plastiques. «Nous cheminons tous ensemble et personne ne travaille sur les œuvres en dehors des périodes d’ateliers afin d’apprécier le travail de l’autre à chacune des étapes», explique l’étudiante. Chargée d’enseignement à l’École des arts visuels, Jeanne de Chantal Côté a guidé l’évolution des créations en groupe. «Le jumelage entre les artistes de Vincent et moi et les étudiants s’est fait de façon très spontanée lors d’une rencontre préalable, dit-elle. Il y a des liens qui se créent dès le départ.»
Toi et moi
«Je crois qu’au final, mon collègue de Vincent et moi m’a plus appris sur les arts que ce que j’ai pu lui enseigner», souligne Cassandra Gignac qui a peint un diptyque intitulé Un air de deux avec Claude Bussières. De son côté, Gabrielle Béland-Borgia a eu la satisfaction et le plaisir de voir son équipier, Enrico Sanna, progresser au cours de l’expérience ayant donné un très intéressant Fond Marin. «La sérigraphie lui était inconnue et il a su pousser son travail au pastel plus loin grâce à ce nouveau matériau», constate l’étudiante. Pour sa part, l’étudiante Karel Arsenault a réalisé avec Jean-Pierre Lachance une encre et ficelle sur papier sans titre faite de sel, de café, d’eau et de fil. «Jean-Pierre, toi et moi on se ressemble beaucoup», peut-on lire sur le carton accompagnant l’œuvre.
Les autres participants à cette exposition sont Martine Mailhot (étudiante) et Charles Godbout, ainsi que Laurie-Edwidge Cardinal (étudiante) et Alexandre Demard.
L’atrium de l’École des arts visuels est situé au 255, boul. Charest Est. Les heures d’ouverture sont du mercredi au vendredi, de 11 h 30 à 16 h 30, et les samedis et dimanches, de 13 h à 17 h.
L’activité met en scène le jumelage de six artistes du programme Vincent et moi avec six étudiantes de l’École des arts visuels pour la création d’une œuvre picturale ou sculpturale. Durant deux mois, à raison de trois heures par semaine, les deux parties se sont rencontrées afin de créer une œuvre individuelle ou en duo. «Nous créons pour le plaisir de partager notre passion avec une personne qui a des intérêts semblables aux nôtres, explique Stéphanie Gilbert, responsable de l’activité et étudiante en enseignement des arts plastiques. «Nous cheminons tous ensemble et personne ne travaille sur les œuvres en dehors des périodes d’ateliers afin d’apprécier le travail de l’autre à chacune des étapes», explique l’étudiante. Chargée d’enseignement à l’École des arts visuels, Jeanne de Chantal Côté a guidé l’évolution des créations en groupe. «Le jumelage entre les artistes de Vincent et moi et les étudiants s’est fait de façon très spontanée lors d’une rencontre préalable, dit-elle. Il y a des liens qui se créent dès le départ.»
Toi et moi
«Je crois qu’au final, mon collègue de Vincent et moi m’a plus appris sur les arts que ce que j’ai pu lui enseigner», souligne Cassandra Gignac qui a peint un diptyque intitulé Un air de deux avec Claude Bussières. De son côté, Gabrielle Béland-Borgia a eu la satisfaction et le plaisir de voir son équipier, Enrico Sanna, progresser au cours de l’expérience ayant donné un très intéressant Fond Marin. «La sérigraphie lui était inconnue et il a su pousser son travail au pastel plus loin grâce à ce nouveau matériau», constate l’étudiante. Pour sa part, l’étudiante Karel Arsenault a réalisé avec Jean-Pierre Lachance une encre et ficelle sur papier sans titre faite de sel, de café, d’eau et de fil. «Jean-Pierre, toi et moi on se ressemble beaucoup», peut-on lire sur le carton accompagnant l’œuvre.
Les autres participants à cette exposition sont Martine Mailhot (étudiante) et Charles Godbout, ainsi que Laurie-Edwidge Cardinal (étudiante) et Alexandre Demard.
L’atrium de l’École des arts visuels est situé au 255, boul. Charest Est. Les heures d’ouverture sont du mercredi au vendredi, de 11 h 30 à 16 h 30, et les samedis et dimanches, de 13 h à 17 h.
