
En plus d'organiser les campagnes de financement et de gérer les dons, la nouvelle équipe aura notamment comme but de tisser des liens entre les diplômés afin de favoriser l'esprit d'appartenance à leur alma mater.
— Elias Djemil
Ce projet, qui vient d'être officialisé, a été plébiscité par les membres des deux organisations à l'occasion d'une assemblée extraordinaire, le 14 mars. «La fusion de la FUL et de l'ADUL suit la volonté de l'Université Laval de mettre en commun l'expertise de deux organisations qui travaillent conjointement au développement du sentiment d'appartenance et de la culture philanthropique chez les diplômés depuis plus de 50 ans. Elle permettra d'accroître le sentiment de fierté et de mobiliser davantage de diplômés pour contribuer au rayonnement de l'Université par leurs dons et leur participation aux activités», prévoit Michel Tremblay, président du conseil d'administration de La Fondation de l'Université Laval – Développement et relations avec les diplômés.
Le recteur, Denis Brière, partage son enthousiasme. Pour lui, cette fusion permettra de soutenir plus efficacement la mission d'enseignement et de recherche de l'Université. «Ce regroupement cadre parfaitement avec notre objectif de développer des liens plus étroits avec nos diplômés. En plus d'être un grand pas en avant pour notre université en ce qui a trait aux relations avec les diplômés et les donateurs, cette union renforcera la synergie qui existait déjà entre les deux organisations».
Pour mettre sur pied ce projet, l'établissement s'est inspiré du modèle adopté par de nombreuses universités nord-américaines, où la fondation et l'association des diplômés ne font qu'un. «Fruit d'une réflexion nourrie par les enjeux actuels et futurs touchant le milieu universitaire, ce regroupement s'inspire des meilleures pratiques en matière d'appui au développement institutionnel par une communication plus étroite avec l'ensemble de la communauté universitaire: les étudiants, les diplômés, les retraités, les amis de l'Université Laval, les parents, les sociétés, les institutions et les donateurs», précise Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement de l'Université.
Cette fusion arrive à un moment charnière pour la Fondation, qui a lancé, en mars, la phase publique de sa Grande campagne de financement. Ce projet sans précédent, qui se déroule sous le thème «Laisser une empreinte durable, 350 ans d'excellence», vise à amasser 350 millions de dollars. Les choses sont bien amorcées, puisque la Fondation a déjà atteint 80% de cet objectif, durant la phase silencieuse de la campagne. Les dons seront investis dans quelque 870 projets, divisés en trois grandes catégories: 55% en enseignement et recherche, 30% en bourses aux étudiants et 15% pour les infrastructures.