
Le recteur Denis Brière et son homologue de l'Université Soka, Hideo Yamamoto, lors de la signature de l'accord-cadre entre les deux établissements.
La journée du 4 mai s'est passée à l’Université Soka, un établissement situé dans la banlieue de Tokyo et ouvert en 1971. «J’ai signé, avec mon homologue Hideo Yamamoto, un accord-cadre général d’une durée de cinq ans, explique le recteur Brière. Nos deux établissements souhaitent collaborer dans différents programmes d’enseignement et de recherche.» Les modes de collaboration envisagés comprennent notamment les échanges de professeurs et d’étudiants, les activités de recherche conjointes et l’échange de documents pédagogiques et scientifiques.
Le même jour, au même endroit, Denis Brière a décerné un doctorat honorifique en éducation au fondateur de l’Université Soka, Daisaku Ikeda. «Ce dernier a mis sur pied un système éducatif qui couvre tous les niveaux d’enseignement, du primaire jusqu’à l’université, indique-t-il. C’est une continuité dans la philosophie et dans l’approche de l’enseignement.» Hideo Yamamoto a, pour sa part, remis au recteur la plus haute distinction honorifique de son université, le Soka University Award of Highest Honor. Ce prix lui a été décerné «en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la promotion de l’enseignement supérieur, à la diffusion de la culture et à la réalisation d’une ère d’humanisme et de paix». Les étudiants, eux, ont remis au recteur leur prix de l’amitié, le Soka Friendship Award.
Trois jours plus tard, la délégation de l’Université Laval s’est retrouvée à l’Université de la préfecture de Kyoto. Cet établissement a vu le jour en 1895 comme école d’agriculture. «Nous devions y aller l’an passé pour officialiser une entente conclue en mars 2009 entre notre Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et leur Faculté des études supérieures des sciences de la vie et de l’environnement, explique le recteur Brière. Mais le voyage a été annulé à cause de la grippe pandémique H1N1.»
L’accord-cadre d’une durée de deux ans permettra la mise en place d’une coopération en recherche universitaire. Les échanges porteront notamment sur les sciences forestières, les études nordiques et la biodiversité. L’entente prévoit, entre autres, des échanges de professeurs et d’étudiants, ainsi que la réalisation de recherches en collaboration. «Nous avons déjà établi la structure pour les échanges d’étudiants, indique le recteur. Des étudiants japonais vont venir à Québec et certains de nos étudiants iront au Japon. Nous visons principalement les étudiants au doctorat. Nous avons déjà discuté de bourses d’études.» L’Université Laval a maintenant des accords-cadres avec dix universités japonaises.