
La consoude de Russie est l'un des végétaux plantés dans le jardinet aménagé cet été entre les pavillons Jean-Charles-Bonenfant et Charles-De Koninck.
— Hornbeam Arts
«Les végétaux choisis ont tous une vocation nourricière, explique Alexandre Chamberland, étudiant au baccalauréat en génie agroenvironnemental et coordonnateur du projet. Ces espèces ont également été choisies pour leur côté rustique. Elles sont adaptées à notre climat.»
La quantité de plants varie d'une espèce à l'autre. Le jardinet contient une ronce odorante, 2 consoudes de Russie, 22 fraisiers forestiers et 24 violettes tricolores. La violette a ceci de particulier qu'elle possède des propriétés médicinales. Le tout est disposé à l'intérieur d'un espace circulaire de trois mètres de diamètre. Le sol est riche, frais et bien drainé. «Le jardinet nécessite peu d'entretien, souligne l'étudiant. Un peu de taille, un peu de coupe suffisent. On n'a pas à replanter et l'on fertilise peu.»
Le jardinet fonctionne selon le principe de l'autocueillette. Les passants sont invités à cueillir les fruits, feuilles et fleurs parvenus à maturité. Les récoltes alimentaires ont lieu principalement en juillet et en août.
«De nombreux étudiants et plusieurs associations étudiantes souhaitent avoir un campus nourricier et consommer des produits locaux, soutient Alexandre Chamberland. Espérons que cet aménagement agroécologique comestible en inspirera d'autres.»
Le second projet en développement durable de l'été a consisté en une activité d'une journée à la Forêt Montmorency. Le 11 juillet, un groupe d'étudiants et d'employés de l'Université y ont planté 496 épinettes blanches. Ce geste se voulait une contribution au programme de compensation volontaire des émissions de gaz à effet de serre de l'Université. On calcule que ces arbres capteront l'équivalent de 33 tonnes de CO2 au cours de leur croissance.