
René Lacroix, vice-recteur adjoint aux ressources informationnelles et dirigeant principal de l'information, et Guy Lanteigne, chef de projet en ressources informationnelles à la Direction des technologies de l'information.
— Marc Robitaille, Pascal Duchesne
René Lacroix est entré en fonction en 2007. L'Université accusait alors un sérieux retard en matière de technologies de l'information. Les systèmes en place étaient disparates et complexes à maintenir. Plusieurs systèmes administratifs majeurs démontraient un degré de désuétude important.
«Aujourd'hui, la situation est tout autre, affirme René Lacroix. Plus de 220 personnes travaillent à la DTI. Le réseau de télécommunication s'appuie sur 3 boucles de 144 fibres optiques, 40 000 prises et plus de 2 000 points d'accès sans fil. Ces antennes sans fil prennent notamment en charge des pics inégalés, à la fin des cours ou le midi, lorsque jusqu'à 20 000 appareils mobiles se connectent en même temps à Internet. Le réseau prend aussi en charge plus de 13 500 ordinateurs et traite plus de 10 millions de courriels chaque jour.»
La vision de René Lacroix consiste à réaliser des projets structurants et novateurs qui permettent à l'Université d'accomplir sa mission d'enseignement. Son style de gestion se résume en cinq points: se structurer, bien s'entourer, bien justifier, oser et livrer. Il a notamment poursuivi et complété la modernisation du système de gestion des études. Parmi ses nombreuses réalisations, le démarrage du projet d'environnement numérique d'apprentissage (ENA) occupe une place à part. Cette plateforme inégalée, prenant entre autres en charge la formation à distance, connaît un succès fulgurant. Chaque jour, plus de 32 000 étudiants et enseignants se connectent à cet environnement qui offre plus de 4 500 cours en mode synchrone, comodal ou hybride.
«L'ENA, indique-t-il, a fait l'objet d'un développement maison à partir des besoins des conseillers en formation, des enseignants et des étudiants. Il a été conçu pour répondre aux besoins émergents et pour suivre l'évolution de l'enseignement de demain. Cette pierre d'assise de notre développement institutionnel futur n'existe qu'à condition d'avoir des infrastructures technologiques solides, notamment un nouveau centre de données et un réseau sans fil, ainsi qu'un système de gestion des études fiable et disponible en tout temps.»
Reconnu comme un excellent «chef d'orchestre», René Lacroix s'assure que toutes ses équipes «jouent à l'unisson et sans fausse note». Bon communicateur, il est près de ses équipes et de leurs projets. «Ma tâche représente un défi passionnant et exigeant, dit-il. J'ai la chance d'être bien entouré par mes proches collaborateurs et d'être soutenu par mon supérieur, le vice-recteur exécutif et au développement, Éric Bauce, qui a su insuffler une vision du développement numérique au sein de notre institution.»
Guy Lanteigne travaille, quant à lui, à l'Université depuis plus de trois ans. Son intérêt pour l'action bénévole, ce geste libre et gratuit vers autrui, remonte à son passage dans le secteur privé, lorsqu'il travaillait pour une société de gestion de projets en technologies de l'information. «Je sentais le besoin de m'engager bénévolement, explique-t-il. J'estimais avoir été relativement gâté par la vie et je voulais redonner à la société. Je cherchais une cause liée à mon domaine. J'ai finalement opté pour le comité organisateur de la Journée de l'informatique du Québec (JIQ).»
La Journée est l'un des deux événements phares organisés par le Réseau ACTION TI. Elle réunit chaque année plus de 1 500 personnes. Le nouveau bénévole a rapidement gravi les échelons jusqu'à la présidence de l'événement. Il est resté à ce poste jusqu'en 2015.
«Donner de mon temps à la JIQ, souligne Guy Lanteigne, me permettait de sortir de mon quotidien, d'échanger beaucoup plus sur les TI qu'à mon travail, de rencontrer des gens de différents secteurs et de différentes régions. L'organisation de la JIQ nécessite la participation de 50 à 60 bénévoles. Le prix que je reçois est individuel, mais je le vois plutôt comme un prix décerné à un ensemble de personnes, à une équipe.»
Mentionnons, par ailleurs, que l'Université compte un projet finaliste au concours des OCTAS dans la catégorie Relève étudiante aux niveaux collégial et universitaire. Il s'agit de l'application Web interactive du Groupe de perfectionnement des habiletés cliniques.