
Les membres de la direction ont rencontré les représentants de la presse le 31 août. De gauche à droite sur la photo: Lyne Bouchard, vice-rectrice aux ressources humaines, Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation, Robert Beauregard, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes, Sophie D’Amours, rectrice, Rénald Bergeron, vice-recteur aux affaires externes, internationales et à la santé, André Darveau, vice-recteur à l’administration, et Monique Richer, secrétaire générale.
— Marc Robitaille
Survol de certains projets qui animeront son équipe.
Une recherche ancrée dans la société
Auparavant doyenne de la Faculté de droit, Eugénie Brouillet prend les rênes du Vice-rectorat à la recherche, à la création et à l’innovation. Elle voit son mandat comme l’occasion de contribuer activement au rayonnement de la recherche et à la multiplication des collaborations interdisciplinaires. «Il y a déjà de grandes initiatives qui ont vu le jour, notamment en santé durable et en recherche nordique; nous désirons poursuivre dans cette voie par la mise en place de chantiers de mobilisation scientifique, et ce, en déterminant des thèmes qui interpelleront toutes les disciplines», a-t-elle précisé.
Vers une mobilité durable
L’Université appuie la volonté de la Ville de Québec d’améliorer l’offre de transport en commun dans la région et de créer des mesures pour encourager l’utilisation du transport actif et réduire la congestion routière. «Nous collaborons activement avec les associations étudiantes, le Réseau de transport de la Capitale et la Société de transport de Lévis pour rendre plus accessible aux étudiants le transport en commun et améliorer l’accessibilité au campus. Aucune possibilité n’est écartée pour le moment. Les pourparlers avancent bien et nous sommes sûrs d’arriver à une solution intéressante», a dit Robert Beauregard, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes.
Un campus exempt de violence sexuelle
Alors que Québec se dote d’une loi-cadre en la matière, l’Université poursuit ses efforts pour contrer les violences à caractère sexuel sur le campus. Dans les derniers mois, diverses initiatives ont été mises en place pour éviter les débordements souvent associés aux activités d’intégration. Entre autres, 300 étudiants ont été formés pour agir comme «sentinelles» lors de ces événements. «L’Université participe activement à la campagne de sensibilisation «Sans oui, c’est non!» menée par les associations étudiantes. Notre campus sert de lieu pour expérimenter de nouvelles façons de faire dans le cadre de cette campagne. Si des comportements inacceptables se produisent, nous sommes prêts à y faire face», a ajouté Robert Beauregard.
Une université ouverte sur le monde
Alors que l’image de Québec pourrait être entachée par de récents événements malheureux, l’Université entend faire sa part dans la lutte contre le racisme et la xénophobie. «Nous travaillerons avec nos étudiants et la Ville de Québec à assainir cette vision du mieux-vivre ensemble. Parmi plusieurs projets, deux chaires de recherche portant sur des aspects du multiculturalisme sont en cours de création, en plus de colloques qui aborderont ces enjeux. Comme université, notre responsabilité est de former des gens ouverts sur le monde afin qu’ils travaillent à une meilleure équité entre les genres, les générations et les peuples», a insisté Rénald Bergeron, vice-recteur aux affaires externes, internationales et à la santé.
Répondre à la réalité des familles
L’an dernier, le Comité politique familiale, composé de l’Association des parents-étudiants de l’Université Laval, de l’AELIÉS et de la CADEUL, lançait une campagne pour sensibiliser la communauté universitaire à la nécessité d’une politique de conciliation famille-études. Entre autres recommandations, il proposait d’aménager des résidences familiales sur le campus. «Ce projet est toujours dans les cartons, a assuré André Darveau, vice-recteur à l’administration. On compte plus de 43 000 étudiants sur le campus, dont plusieurs étudiants étrangers et des familles. Une analyse est en cours avec les étudiants pour bien comprendre leurs besoins et voir les actions qui seront prises au cours des prochaines années.»
Un programme de reconnaissance pour les employés
La vice-rectrice aux ressources humaines, Lyne Bouchard, compte mettre sur pied un programme de reconnaissance des «bons coups» des employés de l’Université. Elle espère ainsi mettre en valeur l’apport de ceux qui instaurent de nouvelles façons de faire innovantes dans leur unité ou faculté respective. «L’Université, c’est près de 10 000 employés. Chaque jour, de petits miracles sont faits et personne n’est au courant. Il existe des activités de reconnaissance pour les professeurs, mais il faut aussi célébrer nos professionnels et nos employés de soutien.»