
Les participantes et participants étaient invités à échanger entre eux pour répondre à cinq questions liées aux défis qu'ils vivent au quotidien.
— Université Laval, Yan Doublet
Le renouvellement du corps professoral s'accélère à l'Université Laval. Depuis cinq ans, près de 300 nouvelles professeures et nouveaux professeurs ont été embauchés, alors que l'université en compte 1700 au total. Cette relève vit des enjeux qui lui sont propres.
C'est pour mieux accompagner ces personnes en début de carrière que la direction universitaire a organisé un premier Grand Rendez-vous de la relève professorale, qui s'est tenu le lundi 24 mars au pavillon La Laurentienne. Une soixantaine de personnes y ont participé.
«On est très conscients que le début d'une carrière professorale est une période intense», a exprimé d'entrée de jeu la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours. Les occasions sont multiples, et les membres du corps professoral doivent trouver un équilibre entre leurs travaux de recherche, l'enseignement, l'implication au sein de l'université et dans la société. Le tout en conciliant le travail et la famille.
Après les prises de parole de l'équipe de direction, les participantes et participants étaient invités à échanger entre eux pour répondre à cinq questions liées aux défis qu'ils vivent au quotidien. L'obtention de subventions de recherche, la diversification des profils étudiants, l'interdisciplinarité, la transformation numérique et le processus d'agrégation ont entre autres fait partie des discussions.
Depuis la pandémie de COVID-19, les membres du corps professoral sont moins souvent présents sur le campus, ce qui représente un défi d'intégration pour celles et ceux qui viennent d'arriver. Sophie D'Amours a invité les nouvelles professeures et les nouveaux professeurs à ne pas hésiter à demander de l'aide et des conseils à celles et ceux qui ont plus d'expérience et à prendre leur place au sein de leur département.
Les personnes présentes provenaient de plusieurs facultés et ont pu apprendre à mieux se connaître. À chaque table, un doyen ou une doyenne animait les discussions.
«En vous écoutant, ça nous donne des idées. C'est comme ça qu'on va s'améliorer dans notre façon de vous aider», a soutenu la rectrice, qui souhaite que cet événement se répète chaque année.