Lors de son discours de la rentrée, prononcé devant le Conseil universitaire le 24 septembre, la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours, a convié la communauté universitaire à rejeter le «chacun-pour-soi» pour plutôt se nourrir d'un idéal positif et s'engager avec confiance dans l'avenir. À l'image de ce qu'elle a souhaité aux personnes diplômées lors de la collation des grades de juin dernier.
«En préparant ce discours de la rentrée 2024, je me suis posé la question suivante: et si la communauté universitaire embrassait cette idée de rêver son université? Et si elle imaginait l'avenir de l'université en société et faisait de sa mission une grande œuvre collective? Imaginez les grandes choses que nous pourrions accomplir. Parce que rêver, c'est une force motrice inestimable.»
Partageant son grand de sentiment de fierté envers l'Université, elle ajoute: «Quand je rêve notre université [...], je rêve avec le sourire. Il est évident que tout n'est pas simple et facile, au contraire. Nos responsabilités sont tellement grandes!», a-t-elle soutenu.
La rectrice a toutefois confiance en cette communauté qui innove et s'engage de façon responsable. «Quand je rêve notre université, je réalise à quel point elle offre aux collectivités un socle solide de connaissance. À quel point elle éclaire et contribue au développement. À quel point elle permet la mobilité sociale, dans un environnement où chaque personne a sa place; le tout dans la dignité, le respect et l'humanité.»
Le superpouvoir de la connaissance
En cohérence avec la nouvelle vidéo institutionnelle dévoilée lors de la conférence de presse de la rentrée, Sophie D'Amours souligne que la communauté universitaire, tout comme la nouvelle génération de diplômés, peut miser sur le superpouvoir de la connaissance pour affronter les géants. Ces géants sont les grands défis de notre époque, qu'il faut relever.
«Et ce pouvoir, il est fort. Il fait trembler les dictateurs. Il fait reculer les frontières du possible. Il fait même tomber les préjugés. Bref, il est l'espoir.»
Selon elle, la connaissance a le pouvoir de vaincre ses peurs, de voir grand, de soutenir la recherche de la vérité, de repenser la vie en société, de protéger la démocratie et de contribuer à sauver la planète, entre autres.
Dans un monde «où conflits géopolitiques, tensions culturelles et identitaires, et transitions écologiques, économiques, démographiques et technologiques s'additionnent et s'entrechoquent», la rectrice appelle à une transformation «importante et profonde» de l'Université Laval.
En terminant son discours, elle a lancé un vibrant appel. «Quand je rêve notre université, je vois une communauté qui sort des sentiers battus pour innover en partenariat […]. Une communauté animée par l'ambition d'un impact collectif encore plus grand, par une œuvre collective qui change le monde.»
Voir la captation du discours de la rentrée devant le Conseil universitaire: