16 juin 2023
Un diplôme qui permet de se rapprocher de ses rêves
Du 19 au 22 juin se tiendront les cérémonies de collation des grades, où seront célébrés la persévérance, la réussite et le dépassement de plus de 7000 personnes ayant terminé un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat durant l’année 2022-2023

Parmi les milliers de personnes qui ont reçu un diplôme de l'Université Laval cette année, 4850 diplômés ont confirmé leur présence au Centre des congrès de Québec. Ils défileront et recevront leur diplôme au cours de l'une ou l'autre des 8 cérémonies de collation des grades.
— Dany Vachon
Vêtus d'une toge, les finissants et finissantes défileront pendant quatre jours au Centre des congrès, sous les applaudissements chaleureux de leurs proches. Ce sont 4850 personnes parmi tous les diplômés qui ont accepté l'invitation de participer à la collation des grades. Présidées par la rectrice, les huit cérémonies récompenseront les efforts de ces milliers de personnes qui recevront sur scène le diplôme pour lequel elles ont tant travaillé.
«La cérémonie approche à grands pas et je suis remplie d'une profonde joie et de fierté. Ce sera un moment unique où je pourrai célébrer tout le travail acharné et les réussites survenues tout au long de mon parcours universitaire. Chaque résolution de cas, chaque présentation de pitch et chaque conférence écoutée représentent une source de satisfaction et d'accomplissement», témoigne Marie-Philippe Benoit, diplômée du baccalauréat en administration des affaires. «Je suis également remplie de gratitude, ajoute-t-elle, pour toutes les expériences qui ont élargi mes horizons et m'ont préparée à embrasser les défis de ma carrière future.»
Se donner les moyens de réaliser ses ambitions
À l'instar de Marie-Philippe Benoit, plusieurs voient les études universitaires comme un tremplin pour lancer une carrière stimulante. Pour cette jeune entrepreneure et intrapreneure qui souhaite se distinguer rapidement parmi les leaders émergents du monde des affaires au Québec, le passage à l'Université Laval semble avoir été une étape déterminante, autant pour les savoirs théoriques acquis que pour les expériences concrètes vécues. Elle a notamment rencontré des entrepreneurs chevronnés grâce au Regroupement des étudiants entrepreneurs de l'Université Laval.
— Marie-Philippe Benoit, diplômée du baccalauréat en administration des affaires
«Parmi les moments les plus mémorables de mes études, confie-t-elle, les occasions de se développer à l'international occupent une place spéciale dans mon cœur. Grâce à l'Université Laval, j'ai eu la chance de participer à une mission commerciale au Royaume-Uni et de réaliser une session d'études à l'étranger. Ces expériences m'ont permis de découvrir de nouvelles cultures, d'établir des relations professionnelles internationales et d'approfondir mes compétences dans un contexte mondial. Elles ont aussi été des occasions uniques de mettre en pratique mes connaissances, d'explorer de nouveaux marchés et de vivre des expériences professionnelles enrichissantes. Elles ont renforcé ma conviction que l'ouverture sur le monde est importante pour le développement d'une économie québécoise pérenne.»

Marie-Philippe Benoit, diplômée du baccalauréat en administration des affaires, a apprécié que ses études lui offrent une grande ouverture sur le monde.
— Voltaic
Aller de l'avant, malgré les embûches
Parmi les finissants, plusieurs ont dû surmonter des obstacles afin de poursuivre leurs rêves. C'est le cas d'Aurélie Thériault Brillon, diplômée d'un doctorat en musicologie, qui a reçu, il y a 12 ans, un diagnostic de diabète de type 1. En plus d'être une chercheuse rigoureuse, la jeune femme est une violoniste hors pair et une athlète passionnée. Membre du club de triathlon Rouge et Or, elle s'entraîne pour des demi-Ironman.
«La maladie fait partie de moi, mais ça ne m'a jamais empêchée de faire du sport de haut niveau. Ça ne m'a pas empêchée non plus de jouer du violon. Le violon, c'est un peu comme un sport de haute performance. Lorsqu'on joue, il y a de l'adrénaline et il faut savoir gérer cette adrénaline avec le diabète. J'espère être une ambassadrice pour montrer que, malgré les difficultés, on peut tout faire», affirme avec conviction Aurélie Thériault Brillon.
Pouvoir tout faire? Toucher à plusieurs domaines au cours de ses études universitaires? Oui, c'est possible et le parcours atypique de cette finissante le prouve tout à fait. Diplômée d'un baccalauréat et d'une maîtrise en violon classique de l'Université d'Ottawa, elle a choisi de faire des études doctorales à l'Université Laval pour pouvoir combiner recherche et création.
«Le profil double de recherche et création m'a attirée, dit-elle. J'avais un intérêt pour la recherche, mais je ne voulais pas délaisser la pratique musicale non plus. À la Faculté de musique, on encourage la diversité, voire l'éclectisme. Je ne pense pas que j'aurais pu effectuer un projet comme le mien ailleurs, car il était quand même original.»
— Aurélie Thériault Brillon, diplômée du doctorat en musicologie
Son projet visait à analyser l'influence d'une formation musicale classique lorsqu'on change de style musical (jazz, pop, country, etc.). Elle s'est particulièrement attardée à la musique traditionnelle québécoise et au mythe du violoneux. «Est-ce qu'on entend la formation classique dans le jeu d'un violoniste qui interprète un reel?», s'est-elle, entre autres, demandé. Elle a donc utilisé le Laboratoire audionumérique de recherche et de création pour enregistrer son propre jeu et celui de quelques violoneux, et a examiné les différences grâce à des spectrogrammes. En plus de cette partie quantitative, ses recherches incluaient une étude qualitative – plus sociologique – sur l'attitude, l'approche et les priorités des différents joueurs de violon.
Même si elle a adoré ses études doctorales, Aurélie Thériault Brillon ne poursuivra pas son chemin en recherche. Elle a entrepris une maîtrise en administration des affaires à l'Université Laval. «Je trouve stimulant d'être dans le concret et l'action», explique celle qui souhaite travailler éventuellement comme gestionnaire d'un organisme culturel, comme l'Orchestre symphonique de Québec, où elle a déjà effectué un stage alliant administration et musique.
«La collation des grades est un moment important pour moi, puisqu'elle représente l'aboutissement de mes études de 3e cycle à la Faculté de musique. Je suis donc fière et impatiente de participer à cet événement de reconnaissance, où je pourrai célébrer mon parcours de doctorat en compagnie de mes proches, tout en ayant l'occasion de remercier mes professeurs et mes mentors pour leur soutien indéfectible», déclare cette admirable touche-à-tout.

Aurélie Thériault Brillon, diplômée du doctorat en musicologie – recherche et création, est notamment chercheuse, violoniste et triathlète. Elle est attirée par la gestion dans le domaine culturel.
— Bronwyn Fong
Concrétiser son potentiel
Certains finissants ont déjà commencé à réaliser leurs rêves professionnels, comme le diplômé d'un doctorat en sciences géomatiques Willian Ney Cassol. Après avoir soutenu une thèse sur la migration des dunes sous-marines dans le fleuve Saint-Laurent en 2022, il a été engagé il y a cinq mois comme professeur au Département des sciences géomatiques. Originaire du Brésil, il fait partie des 1427 étudiants de l'international et résidents permanents qui ont obtenu un diplôme ou une attestation de l'Université Laval durant l'année 2022-2023.
«J'ai fréquenté d'autres universités en France et au Brésil. Ce que j'ai apprécié à mon arrivée ici, c'est que les professeurs sont accessibles; ce ne sont pas des dieux dans leur bureau. J'ai aussi aimé le dynamisme du campus et le sentiment d'unité», révèle-t-il.
— Willian Ney Cassol, diplômé du doctorat en sciences géomatiques
Très actif dans les associations étudiantes, il a aussi été choisi, pendant ses études doctorales, pour donner des cours à des étudiants du baccalauréat et des cycles supérieurs. Ces expériences en enseignement l'ont amené à réfléchir au rôle du professeur ainsi qu'aux modalités d'enseignement et d'évaluation.
«Pour moi, enseigner, précise-t-il, ce n'est pas lire des PowerPoint. Et l'évaluation qui vaut 70%, ça n'existe pas dans mes cours. Je favorise l'évaluation continue. Comme ça ne fait pas longtemps que je suis sorti d'une cohorte étudiante, je me rappelle bien de tout ce que je détestais comme étudiant et je le change dans mes cours. Je fais des examens de groupe, plus adaptés à la réalité du marché du travail. Les ingénieurs et les géomètres ne travaillent pas seuls, mais en concertation.»
Alors qu'il disait encore tout récemment à sa conjointe, à la blague, qu'un jour il occuperait un bureau dans le couloir des professeurs, Willian Ney Cassol est heureux de constater que, finalement, son diplôme lui ouvre bel et bien les portes de cette carrière passionnante.
«J'ai très hâte de participer à la cérémonie de collation des grades. Ce sera particulier, car je rencontrerai mes collègues qui, jusqu'à très récemment, étaient mes professeurs. En plus, ce sera une occasion unique d'avoir ma famille entièrement réunie pour couronner l'obtention de mon doctorat», conclut-il.

D'origine brésilienne, Willian Ney Cassol, diplômé du doctorat en sciences géomatiques, est devenu professeur à l'Université Laval.
Quelques points saillants sur la diplomation ainsi que sur la collation des grades 2022-2023
Au cours de la dernière année, l'Université Laval a décerné 9071 diplômes et attestations de 1er cycle et 3559 de 2e et 3e cycles, pour un total de 12 630 diplômes et attestations.
Ces 12 630 diplômes et attestations ont été remis à 11 890 personnes.
Le nombre de diplômés d'un programme de grade (baccalauréat, maîtrise ou doctorat) s'élève à 7417 personnes.
La Faculté des sciences de l'administration est la faculté qui a décerné le plus grand nombre de diplômes et attestations, soit 2572 au total.
Les étudiants de l'international et les résidents permanents, soit 1427 personnes, représentent 11,3% des diplômés.
Huit cérémonies de collation des grades se tiendront entre le 19 et le 22 juin.
Ces cérémonies réuniront 4850 diplômés.
On remettra neuf doctorats honoris causa, dont un a été octroyé en 2021-2022, à des personnalités inspirantes et sommités dans leur domaine.
Consultez le programme des cérémonies de collation des grades.