
Le PEPS est le plus important complexe sportif universitaire dans l’est du Canada.
«On se donne rendez-vous ce midi au PEPS pour le cardio-vélo comme prévu?»
«Ok! Mais on ne manque pas “les entraînements à la Nadeau” ce vendredi, mon amie!»
Salle d’entraînement ultramoderne, gigantesque amphithéâtre-gymnase pouvant contenir jusqu’à 3300 personnes, piscines olympiques intérieures, pistes d’athlétisme intérieures et extérieures, patinoires, terrains de basketball, de volleyball, de tennis et de squash: il suffit d’avoir déjà utilisé une des nombreuses installations de qualité du PEPS pour saisir qu’il s’agit de bien plus qu'un centre sportif. En fait, c'est le plus important complexe sportif universitaire dans l’est du Canada.
«La qualité des infrastructures, l’ambiance du milieu et, surtout, la collaboration de tout le personnel, ici, c’est indescriptible», affirme Raymond Veillette, ancien étudiant en activité physique au PEPS devenu préparateur physique puis chargé d’enseignement au Département de kinésiologie. «Grâce aux employés, que ce soit tous ces préposés aux installations qui préparent une glace de qualité avant un entraînement de hockey, les collègues à l’accueil qui gèrent l’ensemble des inscriptions d’une compétition à venir en nos murs, ou encore tous ces employés qui mettent la main à la pâte bénévolement pour préparer la tenue et l’accueil d’un match de football, il règne depuis toujours un climat familial au PEPS, une synergie omniprésente, une ambiance de collaboration que je n’ai personnellement jamais sentis dans tout autre complexe sportif d’envergure. Pour moi, le PEPS a toujours été et sera toujours un lieu de rassemblement unique, tant pour les employés que pour les athlètes de haut niveau, ainsi que pour l’ensemble de notre clientèle.»

Le préparateur physique Raymond Veillette posant fièrement (à droite) avec l'équipe d'athlétisme en 1991, qui avait alors remporté la bannière Champions en sport étudiant universitaire.
Raymond, Luc et Mathieu marchent et vivent le PEPS depuis plus de 20 ans. Le marchent, parce qu’ils sont tous trois des sportifs actifs et passionnés. Le vivent, parce qu’ils ont bien connu «l’ancien et le nouveau PEPS» et qu’ils y travaillent comme employés à titre de chargé d’enseignement, de professeur et de coordonnateur aux infrastructures.
«C’est sûr que, pendant 95% du temps, ce que les gens voient, c’est que tout va bien, que tout est beau, affirme avec un léger sourire Mathieu Nadeau, coordonnateur aux infrastructures du Service des activités sportives (SAS). Mais bon, il y a évidemment souvent des pépins et beaucoup de gens qui "pédalent derrière" (rires). On peut penser, par exemple, à l’organisation du camp d’entraînement privé des Raptors, qui s’est avéré un succès! Un autre exemple est le problème de l’arrivée hâtive de la neige l’an dernier, qui mettait en péril la tenue de nos matchs de football. On a donc décidé de faire appel à tous. Résultat: une quarantaine de personnes de tous les paliers hiérarchiques, c'est-à-dire des employés du campus, des étudiants, des professeurs et des gestionnaires, sont venues pelleter bénévolement lors de leur pause-dîner pendant quelques jours. Chaque fois, tout le monde arrivait avec le sourire, on a eu tellement de plaisir! Et tout ça a évidemment fait en sorte qu’on a pu offrir à la foule plusieurs matchs, comme prévu.»
En octobre 2019, l'équipe du PEPS organisait la tenue d'un entraînement privé et d'un match intraéquipe des Raptors de Toronto dans l’amphithéâtre- gymnase Desjardins – Université Laval.
— Mathieu Bélanger
Tout comme ses deux collègues, Luc Nadeau, professeur au Département d'éducation physique, croit beaucoup au caractère exceptionnel de l’ambiance de travail unique au PEPS. Passionné de sport et ancien préparateur physique, il a mis sur pied, il y a 6 ans, un entraînement physique gratuit pour tous chaque vendredi midi. «En fait, cette idée ne visait à l'origine que 4 personnes, soit 3 étudiants aux cycles supérieurs et moi. Or, le bouche-à-oreille a opéré et on s’est finalement retrouvés jusqu’à 40 personnes chaque vendredi midi! Notre but: le simple plaisir de bouger et de se voir, évidemment!» Encore une fois, les participants comprenaient autant d'employés de diverses directions ou facultés du campus que d'étudiants, de professeurs ou de gestionnaires. Daniel Veilleux, directeur adjoint à la programmation sportive et aux événements spéciaux au SAS, a même eu l’idée de faire produire des t-shirts «Entraînements à la Nadeau» pour les participants. Pas surprenant que plusieurs aient hâte au retour de cet entraînement, une fois la pandémie bien loin derrière nous!

Les «entraînements à la Nadeau» rassemblent autant des employés de diverses directions ou facultés du campus que des étudiants, des professeurs et des gestionnaires.
Reconnaissants pour hier, inspirants pour demain
Somme toute, ces trois employés passionnés du PEPS, qui le vivent au quotidien et qui donnent beaucoup à la communauté, ont ce point particulier en commun: ils demeurent extrêmement reconnaissants pour les modèles inspirants qui ont marqué ou qui marquent encore leur route et qui ont fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui.
Pour le coordonnateur aux infrastructures du SAS, Mathieu Nadeau, qui gère avec son équipe près de 300 événements sportifs par année, il y a certes Glen Constantin, entraîneur-chef de l’équipe de football Rouge et Or. «Lorsqu’un entraîneur de haut niveau, tel Glen Constantin, m’informe des dernières tendances en ce qui concerne l’équipement et les installations dans son sport, je ne peux pas, disons-le, être mieux conseillé. En fin de compte, cela fait évidemment en sorte que nous avons des installations de très grande qualité, grandement appréciées par nos athlètes et par nos différentes clientèles.»
Une compétition de natation se déroulant dans le centre aquatique Desjardins – Université Laval.
— Mathieu Bélanger
Pour sa part, le professeur Luc Nadeau dit avoir été marqué dans son cheminement professionnel par des athlètes professionnels de niveau international tels Gino Brousseau (aujourd'hui entraîneur-chef de l'équipe masculine de volleyball Rouge et Or) et Guylaine Dumont (considérée par plusieurs comme la plus grande volleyeuse de l’histoire du Canada), qu’il a supervisés à titre de préparateur physique. Cependant, il dit vivre aujourd’hui des expériences tout aussi enrichissantes avec ses étudiants aux cycles supérieurs. «C’est fascinant parce que, en tant que professeur, je constate que je retrouve finalement aujourd’hui à peu près le même genre de relation avec mes étudiants que lorsque j’étais préparateur physique pour des athlètes.»
Quant au chargé d’enseignement Raymond Veillette, il est clair que deux personnes ont façonné ce qu’il est devenu aujourd’hui. D'abord, son ancien professeur Richard Chouinard, figure de proue dans le domaine de l’athlétisme au Québec et ex-entraîneur du club d’athlétisme Rouge et Or. Puis, Simone Lemieux, ancienne vedette notoire en athlétisme et actuellement professeure à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA). «Simone a accepté que je devienne son entraîneur alors qu’elle était déjà une athlète accomplie et que je faisais mes premières armes dans le domaine. Elle m’a fait confiance et je tiens à la remercier aujourd’hui, car elle s’est véritablement avérée pour moi un tournant au début de ma carrière et, surtout, elle a influencé ce que j'allais devenir par la suite. Et puisque tout s’attache dans la vie, j’enseigne aujourd'hui en kinésiologie à sa fille Béatrice Lamarche, une des meilleures athlètes au monde dans sa catégorie en patinage de vitesse longue piste. Mais bon, la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre: son père est Benoît Lamarche, ex-athlète olympique dans le même domaine et également professeur à la FSAA», conclut-il avec un léger sourire.
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