La Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord sur la lumière pour sonder le vivant et l'environnement et la Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord en neurobiologie moléculaire des troubles de l'humeur verront le jour à l’Université Laval.
Ces deux chaires, qui portent à dix le nombre total de chaires créées dans le cadre de l’ambitieux programme de recherche transdisciplinaire Sentinelle Nord, contribueront à l’atteinte d’un des objectifs principaux : soit la mise au point d’outils et de technologies visant une meilleure compréhension de l'environnement nordique et de son influence sur l'être humain et sa santé.
«En encourageant la convergence des pôles d’excellence de notre établissement que sont la recherche nordique, l’optique-photonique, la santé cardiométabolique et la santé du cerveau, le programme Sentinelle Nord figure comme l’une de nos plus grandes sources de fierté», a déclaré la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.
Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord sur la lumière pour sonder le vivant et l'environnement
Cette chaire aura comme objectif principal la mise au point d’outils photoniques et analytiques pour sonder l'organisation des tissus vivants à l’échelle nanoscopique. Ces outils rendront possible l’étude de la réorganisation du cerveau, qui se produit à différents stades de maladies neurologiques comme l’alzheimer, le parkinson, l’épilepsie ou l’autisme. Ils permettront de révéler les changements structuraux et fonctionnels du cerveau qui surviennent aux premiers stades de ces neuropathologies afin de pouvoir les diagnostiquer de façon précoce.
«Les travaux de la Chaire auront aussi des retombées directes pour la recherche sur le terrain en contribuant à la mise au point de technologies non invasives portables qui pourront être utilisées dans les zones reculées du Nord», a expliqué le titulaire de la Chaire, Antoine Godin, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval et chercheur au Centre de recherche CERVO.
Chaire de recherche en partenariat Sentinelle Nord en neurobiologie moléculaire des troubles de l'humeur
«On estime que les femmes sont deux à trois fois plus à risque de souffrir de dépression que les hommes, a souligné le titulaire de la Chaire, Benoit Labonté, qui est professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval et chercheur au Centre de recherche CERVO. Pourtant, même si le phénomène est connu, les mécanismes moléculaires qui le régissent demeurent largement incompris.»
Les travaux de la Chaire viseront justement à comprendre les dynamiques moléculaires par lesquelles l’environnement modifie le génome en fonction du sexe, et comment ces modifications augmentent la susceptibilité au stress de la vie quotidienne chez l’homme et la femme. Les travaux de la Chaire auront des répercussions majeures sur la santé des populations en changeant la façon dont la dépression est diagnostiquée et en proposant de nouvelles approches thérapeutiques personnalisées en fonction du sexe.
Ces chaires ont été créées grâce au soutien financier de la Fondation CERVO, de Pfizer et de Sentinelle Nord.
À propos de Sentinelle Nord
Financé par le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, le programme Sentinelle Nord permet à l’Université Laval de déployer une approche transdisciplinaire qui s’appuie sur une convergence d’expertises en science nordique, en optique-photonique, en santé cardiométabolique et en santé du cerveau afin d’améliorer notre compréhension de l'environnement nordique et de son incidence sur l'être humain et sa santé.