
Sophie D'Amours souhaite placer la nouvelle année universitaire sous le signe de la fierté: la fierté d'être UL, la fierté de bien faire les choses, la fierté de viser plus haut.
— Hélène Bouffard
C'est là le message inspirant que la rectrice Sophie D'Amours est venue livrer aux membres du Conseil universitaire réunis en séance ordinaire, le mardi 25 septembre, dans la salle du Conseil du pavillon Louis-Jacques-Casault. Élue en avril 2017, la rectrice se dit fière des efforts accomplis à ce jour. Elle a rappelé que plusieurs programmes d'études ont été revus et modernisés au cours de la dernière année. Les équipes de recherche de l'Université ont, quant à elles, continué d'établir leur leadership. Des découvertes, des avancées, des innovations ont vu le jour.
«Je suis fière de ce travail collectif, a-t-elle dit. Je suis inspirée, comme vous, par cette énergie. Je suis investie par toute la force d'une communauté universitaire qui cherche constamment à faire mieux.»
Cette nouvelle année universitaire, Sophie D'Amours souhaite la placer sous le signe de la fierté: la fierté d'être UL, la fierté de bien faire les choses, la fierté de viser plus haut. «Durant ma première année à la tête de l'Université, souligne-t-elle, j'ai découvert du leadership et de l'audace qui m'inspirent bien des raisons d'être fière.»
L'un des projets prioritaires qui se dessinent à l'horizon pour l'Université est certes celui de l'Institut nordique du Québec (INQ). Cet été, le financement annoncé pour la construction, sur le campus, d'un complexe scientifique voué à la recherche sur le Nord et l'Arctique a représenté une étape majeure pour le projet lancé, à l'origine, par les universités Laval et McGill, ainsi que l'INRS.
«Ce grand projet, affirme-t-elle, vise notamment à enrichir l'expérience étudiante. Le pavillon de l'INQ permettra aux étudiants de faire leurs travaux de recherche autrement, dans une plus grande proximité avec les disciplines scientifiques à l'œuvre dans le Nord.»
Dans son discours, la rectrice a mentionné que l'INQ réunit maintenant les forces vives de 15 universités. Selon elle, cette croissance illustre de belle façon le leadership des chercheurs de l'Université dans le domaine. «Ce carrefour de connaissances et d'équipements scientifiques de pointe, a-t-elle expliqué, a le potentiel de transformer la façon dont nous faisons de la recherche nordique à Québec et ailleurs. Le rayonnement international de la recherche sur le Nord est en voie d'atteindre des niveaux inégalés à l'Université Laval, et cela, à un moment où les collectivités souhaitent des réponses aux défis du développement durable et des changements climatiques. C'est une occasion unique pour unir nos forces et marquer l'histoire.»
Un autre dossier majeur du Plan stratégique 2017-2022 de l'Université est les Chantiers d'avenir. Ces parcours d'apprentissage ont pour objectif de former des leaders en résolution de problèmes complexes capables de transformer la société. Ils se caractérisent par une forte interdisciplinarité et des approches pédagogiques novatrices. Selon la rectrice, les projets proposés sont «fantastiques» et l'adhésion des professeurs et des partenaires est «extrêmement positive».
«Les Chantiers d'avenir sont lancés, a-t-elle indiqué devant les membres du Conseil. Nous verrons sous peu des cohortes étudiantes innover, notamment dans la technique du tatouage numérique, qui intègre un code d'identification universel à des enregistrements ou à des fichiers audionumériques. Ils mettront aussi sur pied une entreprise manufacturière en mode 4.0, soit le concept avant-gardiste de l'usine entièrement connectée. Ces chantiers imagineront les métiers de demain et ont le potentiel de transformer nos formations.»
Sophie D'Amours a dit quelques mots au sujet de l'Académie des transformations numériques. Ce projet porteur et rassembleur, unique et ambitieux, a pour objectif de développer la plus importante offre de formation continue axée sur la transition numérique au Québec. L'Académie, qui aura pignon sur rue sur le campus, accompagnera l'État québécois, les organisations et les entreprises du Québec dans l'acquisition de connaissances et de compétences pour faire face aux défis amenés par le numérique sur le marché du travail.
«L'Académie se met en marche, a souligné la rectrice. Son premier grand jalon consistera à répondre aux besoins de la fonction publique québécoise. Plus de 60 000 Québécoises et Québécois employés dans ce secteur auront ainsi accès à des formations pour mettre à jour leurs connaissances et leurs compétences devant l'arrivée massive du numérique ainsi que la transformation numérique de l'État.»
Sophie D'Amours a mentionné trois défis qui interpelleront la communauté universitaire cette année. Le premier vise à mieux faire connaître l'Université, en particulier à l'international. Le deuxième porte sur une refonte du modèle financier de notre établissement. Le troisième concerne le développement continu des compétences de gestion dans la cité universitaire.
Plus d'information sur l'Institut nordique du Québec, sur les Chantiers d'avenir et sur le Plan stratégique 2017-2022 de l'Université Laval.
Lisez ou visionnez le discours de la rectrice.
Photo : Francis Bouchard