Les Grandes conférences du Département des littératures présentent aujourd’hui, 19 novembre, une conférence de Mechtild Gilzmer intitulée «Entre Orient et Occident: l'exil comme lieu de réconciliation» et une projection du film de Michka Saäl L’Arbre qui dort rêve à ses racines. L’activité commencera à 18 h 30, au local 1289 du pavillon Charles-De Koninck. Mechtild Gilzmer est professeure de littérature et civilisation françaises à l’Université Technique de Berlin. Ses recherches ont porté sur l’histoire culturelle au 20e siècle et les transferts culturels entre la France et l’Allemagne dans les années 1930 et elles portent maintenant sur la littérature des juifs sépharades au Québec. Dans son film L’Arbre qui dort rêve à ses racines (1992), Michka Saäl aborde de manière originale l’expérience migratoire et la relation à l’autre. En superposant des témoignages d'immigrants avec des images poétiques, elle évoque l’expérience traumatisante de l’exil, la perte de repères et d’identité. La projection du film sera accompagnée d'un commentaire sur la situation spécifique de la communauté sépharade et plus précisément celle des juifs de l'Afrique du Nord au Québec, dont fait partie la cinéaste Michka Saäl.
Nouvelle présentation des programmes
L'Université vient de publier une nouvelle présentation de ses programmes dans ulaval.ca. Cette version est conforme à la nouvelle structure des programmes qui a été adoptée dans le cadre du Projet de modernisation de la gestion des études (PMGDE) et de l'implantation du système Banner. L'ensemble du processus de publication a été modernisé, de la saisie d'information à la présentation visuelle en passant par l'intégration à Banner. Ce projet de publication Web s'est échelonné sur plus d'un an et a été le fruit d'une collaboration étroite entre l'équipe du PMGDE, la Direction des communications, le Bureau du secrétaire général et la Direction des technologies de l'information. Consulter le www2.ulaval.ca/les-etudes.html
Un siècle de presse québécoise
La conférence «Histoire du projet professionnel des journalistes québécois» de Florence Le Cam, maître de conférences à l’Institut universitaire de technologie de Lannion, Université de Rennes 1, présentera le récit de l’évolution du groupe des journalistes du Québec en analysant les stratégies de discours imaginées, mises en place et défendues par les instances successives de représentation professionnelle. À de nombreuses reprises depuis 1880, des individus se sont rassemblés pour créer des associations (La Presse associée de la province de Québec en 1883, l’Association des journalistes canadiens-français en 1903), des unions (l’Union canadienne des journalistes de langue française en 1954) et une organisation tripartite qui perdure avec la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (1969), la Fédération nationale des communications (1972) et le Conseil de presse (1973). Cette histoire racontée sur plus d’un siècle dessine les contours de l’identité du groupe des journalistes et les mécanismes de sa permanence. Une permanence traversée par des crises importantes, mais qui fonde pourtant un groupe stable, bien que constamment réinventé puisque sa composition, son territoire et ses stratégies changent.
Journée carrière en santé 2009
Plus de 80 employeurs du secteur de la santé et des services sociaux seront sur le campus pour rencontrer les étudiants et diplômés. L’événement aura lieu le mardi 24 novembre, de 10 h 30 à 17 h, au stade couvert du PEPS. Venez rencontrer des représentants de plusieurs centres hospitaliers, cliniques privées, agences de santé, centres de santé et de services sociaux, centres de réadaptation et centres jeunesse. C’est le moment idéal pour bâtir votre réseau et pour connaître les multiples possibilités d’emplois dans votre domaine.
La mission de l’Amundsen
Les Chimistes pour l’environnement présentent une conférence de Louis Fortier, directeur scientifique du Réseau de centres d’excellence ArcticNet et professeur au Département de biologie, qui se tiendra le vendredi 20 novembre, à 12 h 30, au local 2880 du pavillon Alexandre-Vachon. Intitulé «Réchauffement arctique et planétaire: la mission de l’Amundsen», l’exposé traitera notamment du monde arctique qui se réchauffe à un rythme qui dépasse les scénarios les plus pessimistes des spécialistes des changements climatiques. Les observations en mer et par satellite révèlent une réduction spectaculaire du volume de la glace qui recouvre l’océan Arctique. La réalité rattrapant et dépassant les modèles les plus pessimistes, il devient urgent d’anticiper les conséquences écologiques, socioéconomiques et géopolitiques d’un réchauffement de l’Arctique et de l’hémisphère Nord. De la disparition de la mégafaune arctique à l’ouverture du Passage du Nord-Ouest, de l’altération du mode de vie des Inuits à la déstabilisation des infrastructures nordiques, Louis Fortier récapitulera les impacts négatifs et positifs du réchauffement observé et anticipé de l’Arctique. Images spectaculaires et vidéo plongeront les participants au cœur de l’aventure scientifique arctique. Apportez votre tasse, du café sera servi.
Procrastination et souci de soi
Les ateliers de philosophie moderne et contemporaine accueilleront Christine Tappolet, professeure au Département de philosophie de l’Université de Montréal, pour une conférence intitulée «Comment la procrastination est-elle possible? Procrastination et souci de soi», le mercredi 25 novembre, à 15 h 30, au local 413 du pavillon Félix-Antoine-Savard. Comme le confirme l’expérience commune, la procrastination est largement répandue. Souvent, celui qui procrastine se fait sciemment du tort. Il semble qu'une telle personne soit dépourvue du souci de soi. Après avoir précisé ce qu’est la procrastination et avoir exploré ses principales variétés, Christine Tappolet examinera le lien entre la procrastination et la prise de risque. Elle discutera ensuite des implications de ce phénomène sur le plan de l’identité personnelle. Après des études à l’Université de Londres et un séjour au MIT, Christine Tappolet a obtenu son doctorat à l’Université de Genève en 1996. Elle a rejoint le Département de philosophie de l’Université de Montréal en juin 1997, où elle est actuellement professeure titulaire. Étudiants, professeurs et grand public sont invités.