La cérémonie de la rentrée 2008 à la Faculté des sciences de l’administration a été l’occasion, pour le doyen de la FSA, Robert W. Mantha, de lancer le plan stratégique quinquennal de sa Faculté. «La recherche sera mise à l’honneur au cours des prochaines années, a souligné doyen, parce que la FSA possède un historique bien établi dans ce domaine, avec les 40 ans de son doctorat, et qu’elle entend demeurer chef de file en la matière.» Après avoir obtenu l’agrément international EQUIS pour trois ans, Robert W. Mantha estime «qu’il faut maintenant passer à l’action et développer de nouvelles idées pour intégrer davantage la composante international aux activités, à la formation et à la recherche.» Pour développer des liens avec les partenaires et en créer de nouveaux, l’implantation d’un Centre corporatif, qui nécessitera l’agrandissement du pavillon Palasis-Prince, est à l’agenda facultaire. «Parce qu’il sera un lieu privilégié de rencontres, d’échanges, de développement et de transfert de connaissances entre les organisations, les étudiants, les diplômés, les professeurs et les chercheurs, la mise sur pied du Centre sera une autre priorité», a fait valoir le doyen Mantha.
Conseil franco-québécois de coopération universitaire
Ce conseil, qui a vu le jour en juillet 2008, tiendra sa toute première rencontre annuelle les 23 et 24 septembre à la salle Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne. Quelque 200 participants sont attendus. On y discutera des orientations du Conseil, de l’arrimage France-Québec en matière de formation, de formation et de reconnaissance professionnelles, de développement de réseaux et de financement de la recherche transatlantique, d’autonomie et de gouvernance universitaires et, enfin, des enjeux et défis de la coopération franco-québécoise. Ce mécanisme léger de coordination institutionnelle, structure de dialogue permanent entre universités et ministères, est composé de sept membres québécois, dont quatre représentants d’universités, et de sept membres français. Le Conseil dispose de deux programmes de soutien à la mobilité professorale et à l’élaboration de partenariats stratégiques en matière d’enseignement supérieur et de recherche, en lien avec les réseaux nord-américains et européens.
Le logiciel libre est un combat!
En dépit de leurs qualités, les logiciels libres percent difficilement dans les organismes publics. Toutefois, au Québec, le combat est mené par des hommes comme Daniel Pascot, professeur à l'Université Laval et l'un des organisateurs et participants de la Conférence 2008 sur les logiciels libres et les administrations publiques qui aura lieu les 9 et 10 octobre à l'Hôtel Royal Palace. L'emploi des logiciels libres et de formats de documents informatiques ouverts, publics et libres de droits d'auteur intéresse de plus en plus de gouvernements et d'administrations publiques. En France, pour ne prendre que ce pays, les députés de l'Assemblée nationale utilisent, entre autres, le système d'exploitation Linux et la suite bureautique OpenOffice. Ce sont des logiciels libres, c'est-à-dire des logiciels dont le code source est accessible, modifiable et susceptible d'être reproduit (copié) sans frais en des millions d'exemplaires. Bref, les logiciels libres sont, à quelques exceptions, totalement gratuits. Pour en savoir plus sur la conférence: http://cllap.qc.ca/.
Que sait-on de notre histoire musicale?
Le Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ) invite la communauté universitaire à une conférence de Marie-Thérèse Lefebvre, professeur titulaire à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Cette communication aura lieu le jeudi 25 septembre à midi au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck. «Que sait-on de notre histoire musicale?» retracera le parcours d'une musicologue «québéciste» de l'équipe multidisciplinaire du CRILCQ (ancien CIEQ) et de sa contribution aux travaux sur l'histoire culturelle du Québec au sein de la Société des dix. Cette société a été fondée en 1935 par un groupe d'historiens québécois afin de faire découvrir au public divers aspects de la mémoire et du
Roger Guillemin sur le campus
Dans le cadre de l'International Congress on Hormonal Steroids and Hormones & Cancer qui se déroulera à Québec du 27 au 30 septembre, Roger Guillemin, endocrinologue de renommée mondiale et lauréat d'un prix Nobel, viendra donner la conférence «Recherche de laboratoire, la base du progrès des soins médicaux?». Cet événement aura lieu le mardi 30 septembre, à 19 h 30, au Théâtre de la cité universitaire du pavillon Palasis-Prince. Le professeur Guillemin a découvert et identifié les hormones du cerveau qui contrôlent les glandes thyroïde, ovaire, testicules et surrénales dont dépendent la fertilité, la reproduction, la croissance et le fonctionnement du métabolisme. Ces découvertes ont changé le cours de la médecine et permis de mettre au point des traitements contre une longue série de maladies incluant les cancers du sein et de la prostate. La recherche de laboratoire est la base du progrès de la médecine et permet de rendre la médecine plus efficace tout en diminuant les coûts de la santé.
Deux conférences à l'IRDPQ
Deux conférences auront prochainement lieu à l'auditorium de l'IRDPQ. La première, «Impacts des expériences d’immersion virtuelle sur la population: développement d’installations transformatrices pour la réadaptation», se tiendra le lundi 22 septembre à midi et sera prononcée par Marie Louise Bourbeau et Geoffrey Edwards, de la Chaire de recherche du Canada en géomatique cognitive, CIRRIS. Les conférenciers présenteront plusieurs installations transformatrices actuellement en développement ainsi que les outils et procédures dont on se sert pour les construire. Ils donneront aussi des exemples de méthodes d'évaluation pour ce genre d'installation. La seconde conférence, «Évaluation des technologies en déficience visuelle et auditive: résultats de deux études», se tiendra le lundi 29 septembre à midi et sera donnée par Claude Vincent, professeure titulaire au Département de réadaptation et chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Il y sera question notamment d’un projet pilote mené auprès de conducteurs présentant un problème d'acuité visuelle et portant un petit télescope sur leur lunette - une première au Canada - et d'une étude visant à comparer cinq technologies supportant la télécommunication entre personnes sourdes gestuelles. L'IRDPQ est situé au 225 boulevard Hamel.
Regards sur le Mexique
Le Groupe de recherche régions et développement au Mexique (GREDEM) invite le grand public à son deuxième colloque qui se déroulera le vendredi 26 septembre sur le thème «Regards ethnographiques sur le Mexique contemporain: études de dynamiques locales dans un monde globalisé». L'événement aura lieu au local 3A du pavillon Charles-De Koninck, de 8 h 30 à 18 h. En plus des dix chercheuses et chercheurs qui livreront les résultats de leurs travaux effectués dans les États d’Oaxaca, Guanajuato, Chihuahua, Puebla, Quintana Roo et du Yucatán, le colloque accueille deux conférenciers principaux, la professeure Sara Lara, de l’Instituto de Investigaciones sociales de la Universidad Nacional Autónoma de México, et le professeur Pierre Beaucage, professeur émérite de l’Université de Montréal. Sauf pour la conférence de la professeure Lara qui sera en espagnol, l’ensemble du colloque se déroulera en français. Le colloque est gratuit et ouvert à tous ceux et celles qui s'intéressent au Mexique. Ce colloque fait partie des activités du GREDEM grâce à un financement du FQRSC et à l’appui de DIALOG, le réseau québécois d’échange sur les questions autochtones.
Vers un capitalisme raisonnable?
C'est au fondateur de l'institutionnalisme, J. R. Commons, que sera consacré le colloque Vers un capitalisme raisonnable? La régulation économique selon J. R. Commons, les 16 et 17 octobre. Organisé par l'Agence universitaire de la Francophonie et l'Université Laval, cet événement aura lieu à l'auditorium Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne. Le thème du colloque sera traité en six sujets: un moment historique; la sécurité économique; le gouvernement financier; action collective et ordre négocié; transaction, organisation et institution; institution et développement. Pour information ou inscription, consulter le fil de nouvelle du www.rlt.ulaval.ca ou écrire à Guylaine.Giasson@rlt.ulaval.ca.
Le souffle des fondateurs
Le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation, en collaboration avec la Faculté de théologie et de sciences religieuses et ses partenaires, organise un colloque international intitulé Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France: Marie Guyart de l'Incarnation et les autres fondateurs religieux. Ce colloque se tiendra à Québec du 29 septembre au 3 octobre et réunira une quarantaine de conférenciers de différentes disciplines: histoire, anthropologie, théologie, littérature, sociologie, médecine. Prenant en compte des dimensions inhérentes à la fondation même et à l’organisation d’une ville et d'une société, ce colloque tourne autour de cinq axes: l’émergence du sujet à l’aube de la modernité; le positionnement dans l’univers politique de la Nouvelle-France: de l’utopie à la réalité; les influences dans l’univers politique de la Nouvelle-France: apports au monde de l’éducation et de la santé; la rencontre des «Autres»; la dynamique inhérente à la «vocation» et à la «mission». Une journée sera consacrée à chacun de ces axes, et un lieu significatif a été choisi pour chacun d’eux.