
— Dany Vachon
On s'y attendait, les restrictions sanitaires ont causé une hausse marquée des ventes sur Internet. La Boutique Rouge et Or, au PEPS de l'Université Laval, n'échappe pas à la tendance. «Avant la pandémie, environ 15% de nos ventes se faisaient en ligne et 85% en boutique, nos deux plus gros moteurs de vente étant la saison de football et les cérémonies de collation des grades. Depuis un an, on peut presque inverser ces chiffres», indique Nancy Couette, directrice de la Boutique Rouge et Or.
Dans ce contexte, le commerce a revu son offre numérique. Il lance aujourd'hui un nouveau site transactionnel qui contient tous les produits de son inventaire. «C'est un projet qui était dans les cartons depuis un moment, précise la directrice. L'ancienne plateforme, qui offrait une partie de nos produits, ne permettait pas de gérer les inventaires en temps réel. Pour aller plus loin dans notre offre, il fallait inclure plus de produits et permettre aux clients de savoir ce qui est disponible.»
Créée en 2001, la Boutique Rouge et Or a pour mission de contribuer au développement du sentiment d'appartenance envers l'Université Laval et d'accroître la notoriété de l'établissement. On y trouve une foule d'objets promotionnels, dont des vêtements, casquettes, tuques, cravates, sacs de sport, tasses à café, serviettes, épinglettes, stylos et clés USB. Sans oublier les deux produits vedettes, les gilets kangourous et les cadres pour diplôme.
La Boutique offre également un service de production de vêtements et d'articles promotionnels, que ce soit pour des congrès, des activités de financement ou des événements sportifs.
Fait important: une partie des bénéfices provenant de la vente de produits aux couleurs de l'Université Laval est versée dans un fonds destiné aux initiatives étudiantes. Pour ce qui est des objets promotionnels du Rouge et Or, un pourcentage est remis au programme des étudiants-athlètes. Le tout est géré par La Fondation de l'Université Laval.
Une fierté grandissante
«De plus en plus, les gens sont fiers de porter les couleurs de leur université, constate Nancy Couette. Autrefois, ceux qui achetaient un cadre de diplôme le faisaient bien souvent parce qu'ils étaient obligés d'afficher leur diplôme. Les mentalités ont changé. Les gens sont fiers de leur alma mater et ne sont plus gênés de le montrer.»
Si elle mise de plus en plus sur le numérique, la directrice de la Boutique admet tout de même avoir très hâte d'accueillir à nouveau sa clientèle. «Ce qui fait la richesse et la beauté d'un campus, ce sont les gens. On a hâte de retrouver les étudiants et d'avoir leur opinion sur les produits. Quand une personne est devant son écran, il est plus difficile d'avoir sa rétroaction.»