L’effervescence de la rentrée prend tout son sens à La Fondation de l’Université Laval (FUL) cette année. Sous l’impulsion de son nouveau président-directeur général, Alain Gilbert, en poste depuis mai 2020, la FUL lance aujourd’hui, le vendredi 10 septembre, un ambitieux plan de développement pluriannuel, le Plan stratégique 2021-2027.
«La Fondation prend un important virage afin de se rapprocher davantage de ses donatrices et donateurs et des diplômées et diplômés, affirme Alain Gilbert. Plus que jamais, la philanthropie fera partie intégrante de la culture à l’Université Laval. À l’image de cette organisation moderne et progressiste, notre démarche a été à la fois collaborative et consultative.»
Sur le thème «Unis pour l’avenir», ce plan comprend trois grands axes: l’expérience diplômés, l’engagement donateurs et l’excellence organisationnelle.
«L’axe 1, explique le PDG, a pour objectif de susciter la fierté et renforcer le sentiment d’appartenance de nos 326 000 diplômées et diplômés actuels et futurs. L’axe 2 vise à accroître et cultiver un réseau philanthropique dynamique. Enfin, l’axe 3 a pour but d’améliorer l’efficience, l’agilité et l’impact de la Fondation.»
Chacun des axes repose sur des objectifs, lesquels se concrétiseront en actions diverses. L’axe 1, par exemple, a notamment pour objectifs d’accompagner les facultés et les unités dans le développement de leurs relations avec leurs diplômées et diplômés, et de sensibiliser les étudiantes et étudiants à la culture philanthropique pendant leur parcours à l’Université. Quant à l’axe 2, ses actions porteront, entre autres, sur l’amélioration et la systématisation de la reddition de comptes auprès de l’ensemble des donatrices et donateurs, et sur l’accentuation du développement des dons planifiés. Enfin, l’axe 3 permettra d’adopter les meilleures pratiques en matière de saine gestion des ressources humaines, financières et de gouvernance.
«Dans la dernière année, souligne Alain Gilbert, nous avons bonifié notre équipe de développement afin d’élargir notre réseau philanthropique. À cet égard, nous avons maintenant une collègue qui couvre la région de Montréal afin de créer des contacts privilégiés avec nos partenaires actuels et futurs de la métropole. Nous réfléchissons à poursuivre l’expansion de notre équipe de directeurs et de directrices philanthropiques sur le campus afin de couvrir les thématiques stratégiques au développement de l’Université Laval. Nous accentuerons également nos efforts en lien avec les dons planifiés de manière à démystifier à un plus grand nombre ce type de dons.»
Des dons totalisant 27,8 millions de dollars durant l’année financière 2020-2021
Alain Gilbert insiste sur la sensibilisation des étudiantes et étudiants à la culture philanthropique et sur la reddition de comptes envers les donatrices et donateurs. «Nous allons, dit-il, mettre en branle les communications avec les étudiantes et étudiants pour que ceux-ci voient l’impact des gestes philanthropiques sur leur expérience étudiante. Nous allons aussi mettre en place un processus rigoureux pour la reddition de comptes. Il importe que chacune et chacun voie l’impact de son don.»
Le PDG rappelle que, malgré la pandémie, près de 20 000 donatrices et donateurs ont contribué pour un montant total de 27,8 millions de dollars durant l’année financière 2020-2021. «Chaque don est important, poursuit-il. Cela m’inspire de voir autant de gens croire en la valeur de l’éducation et au développement de l’Université Laval.»
Des projets philanthropiques phares
Dans la dernière année, la Fondation s’est penchée sur trois grands projets appuyant la communauté étudiante, l’enseignement et la recherche, ainsi que celles et ceux qui les soutiennent, des projets auxquels elle pourrait apporter son soutien philanthropique dans le cadre du Plan stratégique. Ce sont l’Institut nordique du Québec, les chantiers d’avenir et l’École supérieure d’études internationales. L’Institut est un regroupement d’expertises québécoises dans les grands secteurs de la recherche nordique et arctique. Les chantiers sont des formations créées sur mesure pour répondre à des défis complexes de société. Quant à l’École, ses chercheurs font avancer les connaissances sur l’international tandis que ses étudiantes et étudiants deviendront des experts capables de comprendre, débattre et agir sur la scène internationale.
Générosité en temps de pandémie
«La FUL a été malgré tout très active durant la pandémie, soutient Alain Gilbert. Je suis particulièrement fier de la créativité et de l’ouverture de mon équipe dans ce contexte. Nous n’avons qu’à penser au projet de La Vitrine de recherche – COVID-19, qui invitait la communauté à appuyer financièrement la recherche en lien avec la pandémie ainsi que le Fonds d’urgence qui, au plus fort de la crise, a permis d’amasser plus de 1,2 million de dollars pour nos étudiantes et étudiants dans le besoin.»
Malgré les circonstances particulières, l’équipe de directrices et directeurs philanthropiques est demeurée en relation constante avec les donatrices et donateurs. La Fondation a de plus maintenu le dialogue avec ses diplômées et diplômés par différentes actions de communication lui permettant de poursuivre sa mission de faire rayonner l’Université et sa communauté.
«Plusieurs donatrices et donateurs, explique-t-il, se sont mobilisés pour les causes qui leur sont chères. En guise d’exemple, je pense à la Fondation Sandra et Alain Bouchard et à Alimentation Couche-Tard qui ont fait un don exceptionnel de 5 millions de dollars permettant la création de deux chaires de recherche à l’École supérieure d’études internationales de l'Université Laval, de même que la mise sur pied de l’Université des jeux(nes) musiciens à la Faculté de musique. C’est tout simplement remarquable.»