
André Darveau, doyen de la FSG, Martine Lepire, conseillère en formation à la FSG, David Pineault et Xavier Barbeau, boursiers Eggenius 2016, Lise Dubé, directrice du Service des communications, du développement et de la philanthropie de la FSG, Natalie Quirion, présidente-directrice générale du PTQM, et François Pothier, vice-recteur adjoint à la qualité de la formation et appui à la réussite de l'Université Laval.
— Louise Leblanc
Un des moments forts de la soirée a été la présentation de deux projets d'entreprise technologique par des étudiants de la FSG récipiendaires chacun d'une bourse Eggenius d'une valeur de 5 000$. Ils sont encadrés, dans leur démarche individuelle, par un professeur de la Faculté et par un professionnel d'Entrepreneuriat Laval.
Xavier Barbeau poursuit ses études de doctorat en chimie tout en travaillant à la mise sur pied de BioModeliX, une entreprise offrant un service de modélisation moléculaire aux PME du domaine de la biotechnologie. Ce champ d'expertise interdisciplinaire consiste à étudier la structure, la dynamique et la fonction des biomolécules. Les analyses de modélisation moléculaire donnent accès à des détails atomiques difficiles, voire impossibles à obtenir avec les méthodes en laboratoire.
Selon l'étudiant-entrepreneur, la conjoncture est idéale pour démarrer son entreprise. «Les experts en modélisation moléculaire sont peu nombreux, souligne Xavier Barbeau. Et très peu d'entreprises offrent ce genre de service. Je veux répondre aux besoins des PME en biotechnologie qui n'ont pas toujours le budget, ou suffisamment de projets, pour justifier l'embauche d'un employé à temps plein en modélisation moléculaire.»
David Pineault, lui, est inscrit à la maîtrise en génie mécanique. Son projet d'entreprise est axé sur le PowerTank, un chauffe-eau innovant. Cinq fois plus petit qu'un chauffe-eau conventionnel, ce produit n'emmagasine pas d'eau. Agissant comme une batterie thermique, il permet de décharger le réseau électrique.
L'étudiant-entrepreneur est à l'étape du prototype. Selon lui, l'émergence des sources d'énergie renouvelable de nature imprévisible, la croissance de la consommation électrique et les changements climatiques entraînent une disparité croissante entre la production et la consommation électrique. «Or, dit-il, les stockages d'énergie thermique s'avèrent un excellent moyen économique d'atténuer les fluctuations sur le réseau électrique en contrôlant la consommation d'électricité associée au chauffage et à l'eau chaude.»
Au nombre des invités figurait la présidente-directrice générale du Parc technologique du Québec métropolitain (PTQM), Natalie Quirion. Selon elle, le partenariat qui unit le PTQM et Eggenius permettra, à terme, de propulser les jeunes pousses qui, à l'instar des projets de Xavier Barbeau et de David Pineault, émergeront d'Eggenius. «Ces startups, indique-t-elle, auront potentiellement accès à des locaux ainsi qu'à des entreprises établies au PTQM. Cet encadrement leur permettra d'accélérer le processus de mise en marché de leur entreprise, d'en valider le concept et de bénéficier d'expertises. Les étudiants-entrepreneurs auront aussi accès à un réseau d'entrepreneurs expérimentés, à des mentors et à une communauté d'affaires québécoise, canadienne et étrangère.»
Une salle de pédagogie active à la FSG
La Faculté des sciences et de génie (FSG) se dote, à son tour, d'une salle de pédagogie active. Elle se trouve au pavillon Adrien-Pouliot. Elle vise à répondre aux besoins des étudiants et des enseignants en matière de stratégies pédagogiques innovantes.
Cet espace d'apprentissage se distingue par ses 140 places assises, sa configuration et ses moyens technologiques. La salle est munie de 13 îlots de travail équipés de moniteurs et de prises AC ainsi que de 3 tables de conférence. Au cours d'une formation, l'enseignant a la possibilité de diffuser son signal vidéo à l'ensemble des moniteurs ou de laisser les étudiants utiliser les services pour le travail en équipe. Il peut également diffuser son signal aux quatre surfaces murales de projection. Des surfaces verticales de verre, translucides ou opaques selon les besoins, séparent les îlots de travail.
«Le caractère distinctif de le salle réside, entre autres, dans sa grande superficie, tout en permettant une pédagogie active, explique le coordonnateur du projet de salle et conseiller en formation à la FSG, Christian St-Pierre. À la Faculté, les programmes incluent plusieurs cours de projets où les étudiants ont à travailler en équipe. Le fait de leur offrir des espaces de sept places assises, munis de moniteurs et de surfaces verticales d'écriture, favorise grandement la collaboration.»

Photo: Marc Robitaille