Ce nouveau programme consiste à accorder un maximum de quatre places au doctorat en médecine à l’échelle de la province, sur une base annuelle, par le biais d’un contingent spécial. Le programme facilite l’admission pour les étudiants des communautés des Premières Nations et des Inuits et leur assure un soutien particulier tout au long de leurs études. Les étudiants admis dans ce programme s’ajoutent au contingent régulier. Pour être admissible, l’étudiant doit être un membre des Premières Nations et des Inuits inscrit au sens de la Loi sur les Indiens ou au registre des bénéficiaires inuits, doit avoir le statut de résident du Québec et être membre d’une nation autochtone établie sur le territoire du Québec.
Cette année, 13 candidats autochtones ont présenté leur dossier au programme de doctorat médical. De ce nombre, trois candidats ont été admis. À l’Université Laval, une candidate a été admise grâce à ce programme et deux autres ont passé par l’admission régulière.
À l’occasion de ce lancement, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, le chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, et les représentants des facultés ont mentionné l’importance de ce nouveau programme pour les peuples des Premières Nations et des Inuits, pour la société en général et pour les universités québécoises. Le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, a d’ailleurs tenu à souligner cette initiative issue d’une collaboration interuniversitaire: «Les universités ont été interpellées pour contribuer à améliorer l’état de santé des peuples des Premières Nations et des Inuits, a-t-il rappelé. Ce soir, les universités québécoises fournissent une réponse concrète à cet appel des gouvernements et des communautés concernées.»
Une étroite collaboration entre l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador et la Faculté de médecine de l’Université Laval a permis la création de ce programme. Ce geste concret pour améliorer la santé des peuples des Premières Nations et des Inuits pourrait encourager la mise sur pied de programmes semblables dans les autres disciplines des sciences de la santé.