
Mise en marché sous le nom de HandyScan par la compagnie Creaform, la caméra 3D sur laquelle portent ses travaux de doctorat numérise les objets par balayage laser et les reconstruit en temps réel à l'écran d'un ordinateur. L'appareil effectue 180 000 mesures à la seconde et le fichier numérisé qui en résulte peut ensuite être utilisé ou modifié à volonté par l'usager, ce qui laisse entrevoir des applications intéressantes du côté industriel, médical et même muséal. La particularité de ce système est que son capteur télémétrique, qui pèse moins d'un kilo et qui se tient dans la main, détermine lui-même sa position dans l'espace par reconnaissance de cibles disposées sur l'objet. Les autres appareils du genre nécessitent le recours à un système externe de positionnement qui les rend beaucoup moins faciles à transporter et à opérer, sans compter le fait qu’ils coûtent cinq fois plus cher. Plus de 250 caméras HandyScan ont déjà trouvé preneur dans une vingtaine de pays.
Dragan Tubic a effectué ses travaux de doctorat sous la supervision de Patrick Hébert et de Denis Laurendeau, professeurs au Département de génie électrique et de génie informatique et membres du Laboratoire de vision et systèmes numériques.