Diplômé en génie physique de l’Université Laval en 1975, Jean-Marc Fleury a occupé différents postes dans le monde du journalisme scientifique. Il a notamment été recherchiste à l’émission Science Réalité à Radio-Canada, journaliste scientifique au quotidien Le Soleil et rédacteur en chef du magazine Québec Science. De 1981 à 2004, il a oeuvré au sein du Centre de recherches pour le développement international où il a notamment été directeur des communications. Depuis trois ans, il est directeur général de la World Federation of Science Journalists. Il conservera d’ailleurs ce travail en plus de veiller aux destinées de la Chaire en journalisme scientifique. «Je fais la gageure qu’il y aura une synergie entre les deux fonctions», dit-il.
Le titulaire établira sous peu le plan d’action de la chaire avec les membres de son comité directeur, les professeures Isabelle Clerc, Sophie D’Amours et Marianne Kugler, et Michel Gauquelin, directeur du Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec. Il entend donner une coloration internationale aux activités de la chaire. «Des problèmes comme le sida, le SRAS, la grippe aviaire et les changements climatiques imposent une perspective mondiale au journalisme scientifique», fait-il valoir. Par ailleurs, il espère créer un programme de maîtrise en journalisme scientifique et démarrer des projets de recherche portant sur l’impact de la couverture médiatique touchant des dossiers à saveur scientifique sur les décisions politiques.
La Chaire en journalisme scientifique a été créée en 2001 grâce à un don d’un million de dollars de Bell Globemedia. Première chaire en journalisme scientifique au Québec, elle a pour mission de contribuer au développement du journalisme scientifique en élaborant un programme d'activités destiné à la fois aux étudiants et aux professionnels du métier. Depuis sa création, la chaire a parrainé le cours Journalisme scientifique, elle a organisé un colloque et des conférences dans son domaine d’expertise, elle a mené une enquête auprès des membres de l’Association des communicateurs scientifiques du Québec sur leur pratique, leur rôle et leurs relations avec leurs sources, et elle a entrepris un projet de recherche sur l’évolution des pratiques en journalisme scientifique dans les médias québécois au cours du 20e siècle.