
«L’Université possède une expertise enviable en matière d’environnement et de conservation, explique François Pothier, président de la Commission des études. Le nouveau programme constitue un bel exemple de collaboration, de concertation et de mise en commun de forces vives. Deux facultés qui travaillent ensemble, cela représente une plus-value pour le programme. On bâtit sur des cours déjà en place, donc des valeurs sûres. Nous pensons que le défi de l’intégration des disciplines pourra être relevé avec succès. C’est un programme inspirant qui pourra servir d’exemple pour la création de nouvelles formations en développement durable.»
Le programme multidisciplinaire offert sera unique au Québec. Il mettra l’accent sur l’environnement, la conservation et la restauration des milieux naturels et aménagés, et ce, dans une perspective de développement durable. Il sera rattaché aux deux facultés fondatrices.
Le nouveau baccalauréat s’étalera sur six sessions. Ce programme de 3 ans et de 90 crédits mettra à contribution quelque 70 enseignants provenant en majorité de quatre départements où l’on s’intéresse aux territoires, aux paysages et aux écosystèmes ainsi qu’à leur aménagement. Il s’agit des départements de Biologie, des Sciences du bois et de la forêt, de Géographie et des Sciences géomatiques. Selon François Pothier, le potentiel de synergie entre ces départements sera unique au Québec. Deux cours de formation pratique sur le terrain seront offerts, de même que deux stages optionnels. Quatre nouveaux cours dits intégrateurs permettront aux étudiants d’établir des liens entre les principes et la pratique de la conservation de l’environnement. Le programme comprendra aussi cinq concentrations correspondant à des domaines d’expertise de l’Université, notamment la conservation des écosystèmes forestiers et la conservation des écosystèmes nordiques.
Le futur diplômé se verra décerner le grade de bachelier ès sciences appliquées. Ce nouveau type de professionnel pourra concevoir et mettre en œuvre des pratiques et des stratégies qui permettront de résoudre les problèmes complexes de conservation de l’environnement et des ressources renouvelables. «Modulaire et évolutif, souligne François Pothier, ce programme pourra répondre aux besoins qui changent. Ainsi, il est prévu d’y ajouter une nouvelle concentration en conservation de l’environnement agricole.» Pour plus d’information: Véronique Audet, 418 656-7776, veronique.audet@ffgg.ulaval.ca.