
Le projet du professeur Sébastien Tremblay porte sur les contextes de travail en situation extrême. On peut penser ici à la gestion de la sécurité urbaine, au contrôle aérien ou à la réponse d'urgence. Ces situations sont propices, entre autres, à la surcharge informationnelle.
Un montant de 250 000$ est accordé au professeur Sébastien Tremblay, de l'École de psychologie. Son projet porte sur les contextes de travail en situation extrême. On peut penser ici à la gestion de la sécurité urbaine, au contrôle aérien ou à la réponse d'urgence. Ces situations sont propices, entre autres, à la surcharge informationnelle et à la perspective de conséquences graves face à l'erreur. Dans le but d'optimiser la performance humaine dans le travail extrême, le projet du professeur Tremblay contribuera au développement de systèmes intelligents basés sur des marqueurs oculométriques.
Le second projet, financé à hauteur de 150 000$ par le MESI, est placé sous la responsabilité de la professeure Véronic Landry, du Département des sciences du bois et de la forêt. Il porte sur la conception de produits du bois d'intérieur possédant une résistance accrue au feu. L'approche consiste à jumeler l'ignifugation des substrats de bois à l'application de finitions retardatrices de flammes.
Ces deux projets généreront au Québec des investissements en recherche totalisant près de 1,4 million de dollars. Leur réalisation résultera d'une collaboration entre des organismes québécois et des partenaires en provenance d'universités, d'entreprises et de laboratoires de recherche figurant parmi les plus importants de la France, du Japon et du Royaume-Uni.
Dans son intervention, la rectrice Sophie D'Amours a mentionné que «le gouvernement du Québec souligne ainsi le caractère international de nos travaux universitaires, de même que la soif d'innovation qui mobilise nos chercheurs».
Le ministre Proulx a également annoncé le versement, par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, d'une somme de 500 000$ à l'Université Laval et à ses partenaires des milieux de l'enseignement supérieur, de la santé et de la communauté d'affaires de la région de Québec afin qu'ils mettent sur pied le Pôle régional en enseignement supérieur de la Capitale-Nationale.
Le Pôle permettra de concevoir une vision commune de l'enseignement supérieur qui aura des retombées considérables pour l'ensemble de la région. Il permettra aussi de créer un modèle de recrutement distinctif, adapté à la situation et aux enjeux régionaux. La concertation des partenaires favorisera la mobilité internationale. Accessible au plus grand nombre, cette mobilité contribuera à faire des étudiants de la région des citoyens du monde. L'esprit de concertation permettra d'accroître la fluidité des cheminements de formation et d'emploi tout au long de la vie. Des efforts de rétention et d'intégration des talents accompagneront les parcours de formation. L'intégration professionnelle sera soutenue de façon continue et l'alternance travail-études, favorisée.
«En appuyant la mutualisation des efforts des différents partenaires, a déclaré la rectrice, le gouvernement du Québec soutient l'attraction, le développement, la rétention et l'intégration des meilleurs talents d'ici et d'ailleurs. Il contribuera ainsi à relever le défi de la pénurie de compétences et, à terme, il permettra à la région de la Capitale-Nationale de poursuivre son développement.»

Photo : Francis Bouchard