
L'astronaute Juliette Payette sera au nombre des conférenciers lors de la rencontre du 21 février.
L’événement est organisé par la Chambre de commerce de Lévis, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et la Jeune Chambre de commerce de Québec en collaboration avec l’Université Laval. Parmi les invités figurent l’Université du Québec, l’Université du Québec à Rimouski, l’École nationale d’administration publique, l’Institut national de la recherche scientifique et la TÉLUQ.
La formation est-elle déconnectée des besoins de la société? Quelle est l’incidence de la recherche universitaire sur la croissance et le succès d’une entreprise? Y a-t-il ou non une marchandisation des innovations? Quelles balises encadrent les relations entre les chercheurs et les partenaires externes? À combien se chiffrent les retombées économiques des avancées scientifiques? Quelles sont, plus concrètement, les retombées des fonds publics investis? Voilà autant de questions qui seront abordées.
L’astronaute Julie Payette a confirmé sa présence à l’événement. «Le lien direct entre le niveau d’éducation d’une société et sa prospérité économique n’est plus à faire: les études le démontrent depuis très longtemps. Or, la relève, ça se prépare! Il faut avoir une discussion sur l’importance de l’éducation, mais aussi d’aller au bout de ses rêves, car avec de l’effort, tout est possible», lance celle qui a effectué deux vols dans l’espace.
Comme bon nombre d’enfants de son époque, la petite Julie a longtemps rêvé de monter à bord d’une navette spatiale. Elle a réalisé son vœu, en partie parce qu’elle avait accès aux études. Aujourd’hui, elle n’hésite pas à promouvoir les professions scientifiques auprès des adolescents qui songent à leur avenir. «Les jeunes d’aujourd’hui, qui sont issus d’une société grandement basée sur les technologies, devraient être plus encouragés à se diriger vers des emplois techniques spécialisés dans les domaines de la science et du génie, des mathématiques, de la médecine et de la biologie. On parle ici autant de celui qui répare des câbles électriques que du neurologue.»
Nommée il y a un peu plus d’un an déléguée scientifique du Québec à Washington, Julie Payette a notamment pour mandat de promouvoir aux États-Unis les forces du Québec en matière de recherche et d'innovation. Elle fait aussi la promotion du réseau de recherche polaire ArcticNet, établi à l'Université Laval, et qui étudie les répercussions des changements environnementaux dans l'Arctique canadien.
La programmation de la journée mentionne la présence de grands noms du monde des affaires ou des études supérieures qui doivent prononcer des allocutions sur divers sujets selon une formule «mythe ou réalité». Marco St-Pierre, vice-président innovation et technologies chez Creaform, entend répondre à la question «L’enseignement et l’innovation, levier stratégique pour les entreprises?».
John Porter, président du Conseil d’administration de l’Université Laval, et son prédécesseur Raymond Garneau, discuteront de la perception selon laquelle les universités seraient des établissements inefficients, non imputables et gouvernés en vase clos. Michel G. Bergeron, directeur du Centre de recherche en infectiologie au Centre hospitalier universitaire de Québec, traitera des retombées socioéconomiques de la recherche.
L’événement, auquel on ne peut assister que sur invitation, se termine par un lunch et une séance de réseautage.