
La CLE vise à développer des outils pédagogiques innovants dans plusieurs domaines, dont la santé pelvienne, l'infertilité, l'endométriose et l'incontinence urinaire.
Ce gynécologue-obstétricien a fait équipe avec une collègue, l'urologue Geneviève Nadeau, pour créer la CLE en santé des femmes. Fruit d'un partenariat avec l'Université Côte d'Azur, cette chaire a été lancée à Nice, le 12 octobre. Elle vise à développer des programmes de formation destinés autant aux praticiens et aux étudiants en sciences de la santé qu'au grand public. «La CLE permettra de mettre sur pied des outils pédagogiques innovants. Nous voulons rejoindre à la fois la communauté universitaire, le milieu de la santé, la population en général et des acteurs dans les pays émergents», explique Geneviève Nadeau.
En collaboration avec Jérôme Delotte, gynécologue-obstétricien et professeur à l'Université Côte d'Azur, les cotitulaires de la CLE développeront des outils pédagogiques dans plusieurs domaines, dont les examens gynécologiques, la santé pelvienne, l'infertilité, l'endométriose et l'incontinence urinaire. Pour le grand public, ils entendent faire de la sensibilisation, notamment sur la contraception. Selon Mathieu Leboeuf, des lacunes demeurent dans les connaissances des femmes sur ce sujet. «La dernière enquête de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada sur l'utilisation de la contraception montre que le taux de grossesses imprévues a augmenté depuis dix ans. Il y a un besoin d'enseignement dans ce domaine. C'est un bel exemple de formation que l'on pourra développer», dit-il.
La CLE en santé des femmes est la seconde chaire créée grâce à un accord-cadre signé par l'Université Laval et l'Université Côte d'Azur. Les deux établissements investiront au total la somme de 645 000$ sur une période de cinq ans. «Créer avec notre partenaire une chaire en enseignement qui se consacre pleinement aux besoins des femmes constitue la meilleure stratégie pour influencer nos programmes de formation et outiller tous les acteurs impliqués, autant les professionnels de la santé que les enseignants et les étudiants qui évoluent au sein de nos établissements d'enseignement. Développer la formation et améliorer la qualité des soins de santé des femmes auront une incidence directe sur la santé des populations et de la société», conclut le vice-recteur aux affaires externes, internationales et à la santé de l'Université Laval, Rénald Bergeron.