«Les défis de l'intelligence artificielle sont mondiaux et la concurrence est vive entre les pays afin d'être des leaders dans ce domaine, a déclaré à cette occasion la rectrice Sophie D'Amours. Il faut unir nos forces et savoir reconnaître notre créneau dans un partenariat plus vaste. L'Université Laval est fière d'apporter sa contribution, notamment dans l'observation et la recherche sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle. Avec ce partenariat, nous avons tous les éléments en place pour mener une recherche internationale de premier plan de façon responsable. Notre union est prometteuse. Les échanges, rencontres et missions des derniers mois ont confirmé le désir réel des partenaires de s'investir dans cette entente afin d'amener plus loin notre vision en matière d'intelligence artificielle.»
Dans son allocution, le président d'Université Côte d'Azur, Jean-Marc Gambaudo, a rappelé que l'Université Laval est le partenaire privilégié de son établissement en intelligence artificielle. «À ce titre, a-t-il ajouté, l'Université Laval constitue un modèle que nous voulons montrer à nos partenaires institutionnels. L'Université Laval a mis en place une dynamique dans le domaine de l'intelligence artificielle. Tant en recherche fondamentale, coordonnée par François Laviolette, que dans le domaine applicatif de la santé, avec le programme Pulsar, les travaux en cours sont autant d'éléments inspirants pour nous. L'intensification du Partenariat privilégié UL-UCA dans le domaine de l'intelligence artificielle est un élément fort de développement stratégique face à cet enjeu du 21e siècle. Je tiens donc à remercier Sophie D'Amours pour cette confiance une nouvelle fois accordée à notre institution et à notre Partenariat privilégié.»
Ce partenariat, l'Université Laval l'a signé en 2017. UCA avait précédemment obtenu un label «Initiative d'excellence» assorti d'un financement majeur pour concevoir des programmes de formation et de recherche en collaboration avec d'autres universités. À la suite d'une analyse comparative rigoureuse, le choix d'UCA s'est porté sur l'Université Laval à titre de partenaire privilégié. Depuis, trois chaires de leadership en enseignement conjointes ont été créées sur les sciences de la santé, la santé des femmes et le design pédagogique. Depuis l'été 2018, cinq projets de recherche interdisciplinaires conjoints Sentinelle Nord, financés par les deux universités, ont démarré. Le Partenariat privilégié a permis de nombreuses autres collaborations.
Les deux établissements construisent ensemble des programmes de recherche et des offres de formations. Par cette alliance, il est souhaité que ces programmes de recherche et ces formations puissent répondre plus rapidement aux changements sociaux, entre autres dans le domaine des données massives et de l'intelligence artificielle. L'accord de partenariat signé le 27 mars se traduira par des échanges permanents au moyen d'Internet et par des sessions de travail, des visioconférences et des rencontres. Une coopération active et intensive est attendue sur tous les plans.
L'espace consacré à l'Université Laval dans le texte de l'accord insiste sur le Centre de recherche en données massives (CRDM) et sur l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielle et du numérique (OIISIAN).
«Le CRDM réfléchit sur comment faire de l'intelligence artificielle de façon responsable, explique le directeur du Centre et professeur au Département d'informatique et de génie logiciel, François Laviolette. Le Centre regroupe 48 professeurs-chercheurs qui représentent les forces vives du campus en informatique, statistique, bio-informatique, médecine, foresterie et administration. Il s'agit d'une force de frappe non négligeable pour l'analyse de données.»
Quant à l'OIISIAN, il a vu le jour en 2018. Son objectif est d'étudier les enjeux entourant l'intelligence artificielle et le numérique, ainsi que leurs impacts sur toutes les sphères de la société, comme les personnes, les organisations, les collectivités. Le but de l'Observatoire est de proposer des solutions et d'éclairer les prises de décision. Ce nouvel espace regroupe environ 160 chercheurs universitaires et collégiaux au Québec. Lyse Langlois, professeure au Département des relations industrielles, en est la directrice.
Le CRDM travaille actuellement à créer des projets conjoints ou des projets-miroirs avec Université Côte d'Azur. L'un de ces projets-miroirs implique Pulsar, à l'Université Laval, et Medical Data Lab, à UCA. Pulsar est un vaste projet institutionnel de plateforme collaborative de recherche et d'intervention en santé durable. «Notre projet est très semblable au leur, indique François Laviolette. De part et d'autre, nous voulons travailler sur la santé durable. Le partenariat permettra de partager les bons coups et d'éviter à l'autre les écueils que l'on a eus durant le processus. Nos approches seront complémentaires et nous serons probablement en mesure d'aller plus loin ensemble.»
Pour en savoir plus sur le Partenariat privilégié UL-UCA, visiter le site Ensemble pour la science.
Les quatre cosignataires de l'accord de partenariat sont au centre de la photo. À leur gauche se trouvent Marco Landi, président du Smart Deal, le plan de transition numérique du Département des Alpes-Maritimes, et Sophie Deschaintres, conseillère départementale des Alpes-Maritimes. À droite, il y a le vice-recteur aux affaires externes, internationales et à la santé, Rénald Bergeron, et le vice-recteur adjoint aux affaires externes, internationales et à la santé, Yan Cimon.
Photo : Louise Leblanc
Le vice-président de la Communauté d'agglomération Sophia-Antipolis, Jean-Pierre Mascarelli, le président du Département des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginesy, la rectrice Sophie D'Amours et le président d'Université Côte d'Azur, Jean-Marc Gambaudo, en agréable conversation devant une photo aérienne du campus de l'Université Laval et de la ville de Québec.
Photo : Louise Leblanc