La Compétition canadienne d’ingénierie 2021 s’est déroulée en ligne du vendredi 26 février au dimanche 28 février. Quelque 200 étudiants en ingénierie de partout au Canada ont concouru dans un total de huit épreuves au programme de cette 37e Compétition organisée par des étudiants de l’Université du Nouveau-Brunswick. Frédéric Fortier-Chouinard, Justin Hogue et Mikaël Perrot, tous en génie informatique à l’Université Laval, ainsi qu’Antony Martel, étudiant en génie logiciel et en actuariat dans le même établissement, étaient au nombre des participants. Ils formaient une équipe dans l’épreuve de programmation, laquelle avait pour thème les sources d’énergie renouvelable du Nouveau-Brunswick.
Les concurrents de cette épreuve, soit six équipes au total, devaient démontrer leur maîtrise et leur polyvalence dans un langage de programmation de leur choix en créant un programme qui résout un problème de génie donné. Chaque équipe devait présenter sa solution et faire une démonstration en direct aux juges.
«C’était un défi très court de huit heures qui demandait de réfléchir rapidement et de structurer notre idée, explique Antony Martel. Notre projet comportait deux grandes étapes. À partir de données des années antérieures, relatives aux sept zones de la province, nous devions estimer et prédire les besoins de chacune en énergie. Nous avons donc créé des modèles linéaires adaptés en fonction de la différence de moyenne de chaque mois. Pour la deuxième partie, nous avons créé un algorithme afin d’optimiser l’exploitation et la distribution des différents types d’énergie, soit l’énergie nucléaire, l’énergie éolienne, l’énergie thermique, l’énergie hydroélectrique, l’énergie de turbines à combustion.»
Chaque type d’énergie était caractérisé selon qu’il était renouvelable ou non renouvelable et par le fait qu’il émettait du gaz carbonique ou non. Certains étaient donc meilleurs que d’autres pour l’environnement.
«Nous avons, dit-il, optimisé notre algorithme selon des facteurs de coût par kilowattheure, de coût environnemental et de coût de transport. Nous devions optimiser, pour chaque zone de la province, la situation énergétique par tel ou tel type d’énergie capable d’alimenter les régions selon leurs besoins. Nous étions donc évalués sur notre stratégie, notre code, notre gestion des ressources de l’ordinateur utilisé et notre présentation.»
Les sept autres épreuves au programme de la Compétition canadienne d’ingénierie comprenaient la conception junior, la conception innovatrice, les communications, la conception senior, la réingénierie, le débat extemporané et la consultation.