C’est son confrère Karl-Alexandre Jahjah qui a eu l’idée de mettre sur pied la Coupe de science. Présentée dans le cadre du volet académique du Festival de sciences et génie, cette compétition prend la relève du Salon des sciences et de génie, une activité de rayonnement et de recrutement qui était présentée dans un cégep de la région chaque année. Vu le succès mitigé du salon, la direction du Festival a choisi de le remplacer par cette activité plus interactive ciblée vers les élèves de secondaire 5. «Le mandat de l’événement est toujours de susciter l’intérêt pour les études en sciences et génie, mais par une approche dynamique qui amène les jeunes à réaliser un projet grâce à leur créativité, leur débrouillardise et à des concepts scientifiques qu’ils connaissent», expliquent les responsables de la Coupe de science.
Chaque équipe est formée de quatre élèves qui doivent d’abord s’entendre sur la solution qu’ils mettent de l’avant et ensuite se partager le travail pour livrer le projet dans les trois heures qui leur sont allouées. Un étudiant de la FSG est intégré à chaque groupe pour guider les élèves sur le plan théorique, technique ou organisationnel, mais ce sont les élèves qui font le gros de la réflexion et du travail. Les matériaux mis à la disposition des équipes sont identiques et comme un grand secret entourait la mission, personne n’a pu prendre d’avance sur ses concurrents.
Le public est convié à assister au volet final de la compétition. À 12 h 15, le professeur Jean-Marie De Koninck présentera le mystérieux problème que devaient résoudre les participants et l’auditoire pourra proposer ses propres solutions. Un peu plus tard, aux environs de 13 h, les 16 équipes feront la démonstration de leur prototype tout en expliquant leur démarche. Un jury sélectionnera l’équipe qui aura l’honneur de rafler la première Coupe de science.
Aux yeux des organisateurs, cette première édition constitue un projet pilote et c’est pourquoi ils ont choisi de limiter la participation aux élèves de secondaire 5 de l’école De Rochebelle. Malgré cette précaution, la réponse des jeunes a dépassé leurs attentes. «Nous avons dû effectuer un tirage au sort pour sélectionner les 16 équipes participantes parmi les 26 qui s’étaient inscrites», souligne Alexandre April. Si le bilan de l’événement est positif, la Coupe de science pourrait devenir une activité régulière du Festival de sciences et de génie et d’autres écoles pourraient être invitées à y prendre part.