Le 23 septembre, Jean St-Gelais présidera sa première séance du Conseil d’administration de l’Université Laval. Le président du conseil et chef de la direction de La Capitale mutuelle de l’administration publique est entré est fonction le 11 juin. Son mandat se terminera le 10 juin 2023.
«Je me sens privilégié qu’on ait pensé à moi et que les membres du Conseil me fassent confiance, dit-il avec enthousiasme. Mon rôle sera d’appuyer et de soutenir la rectrice Sophie D’Amours et son équipe et de faire en sorte que tout ce qui entoure la gouvernance à l’Université continue dans la même veine d’excellence. Il est important de maintenir la transparence et que chaque membre du Conseil ait son mot à dire pour que les décisions soient prises dans le meilleur intérêt des étudiants, des employés et de l’institution.»
Membre du CA depuis un an, dont près de huit mois comme vice-président, Jean St-Gelais connaît bien les rouages du milieu universitaire. Son implication est sa façon de redonner au suivant. «L’Université est une institution phare. Il s’agit d’un point d’ancrage dans la société. Il est important d’y amener une contribution comme on peut. Pour ma part, j’ai eu une belle carrière dans l’administration publique et le secteur privé. Si je peux donner un coup de main avec mon expérience, c’est la moindre des choses de le faire.»
Trente ans durant, Jean St-Gelais a été haut fonctionnaire du gouvernement québécois. En plus d’avoir été secrétaire général et greffier du Conseil exécutif à deux reprises, il a présidé l’Autorité des marchés financiers et dirigé l’Agence du revenu. En 2016, il a quitté la fonction publique pour joindre les rangs de La Capitale. L’entreprise est sur le point de fusionner avec SSQ Assurance, ce qui fera de la nouvelle entité la plus grande mutuelle canadienne.
Jean St-Gelais, il faut le dire, est un habitué des projets d’envergure. Il a notamment été impliqué dans la création de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail et de Retraite Québec. Parmi les réalisations dont il est le plus fier, il a contribué à la signature de la Paix des braves, une entente historique entre Québec et les Cris.
Son arrivée à la présidence du CA intervient au moment où le renforcement des liens avec les communautés autochtones figure parmi les grandes priorités de l’Université. «Les différentes nations autochtones ont chacune des réalités qui leur sont propres, rappelle-t-il. La clé, c’est de faire preuve de respect et d’écoute. En étant à l’écoute de leurs besoins, et non pas en ayant une attitude paternaliste, comme il a été fait par le passé, la confiance mutuelle peut évoluer vers une meilleure relation.»
La dernière séance présidée par Marie-France Poulin a eu lieu le 10 juin. Femme d’affaires reconnue, elle occupait ce poste depuis 2015.