
Éric Bauce: «Nous voulons les bons outils technologiques pour les étudiants, et ce, au moindre coût possible».
Avec la hausse annoncée, les frais technologiques à l’Université Laval rejoindront la moyenne des frais technologiques que doivent assumer les étudiants des autres universités au Québec. «La hausse représente une augmentation de 23 % de l’ensemble des frais dits afférents que doivent assumer les étudiants, indique le vice-recteur. Malgré cela, nous demeurons 15 % en dessous de la moyenne des frais afférents chargés au Québec.»
En novembre 2007, le Conseil d’administration a donné son accord unanime au projet d’environnement numérique d’apprentissage de deuxième génération (ENA). Des étudiants ont porté à l’attention de la Direction de l’Université la possibilité d’utiliser un logiciel libre, donc moins coûteux, que la solution prévue. Le logiciel en question héberge présentement 200 sites de cours à la Faculté des sciences et de génie, sur les 1 600 hébergés par l’institution. «Ce logiciel est un prototype et sa capacité d’hébergement est atteinte, souligne Éric Bauce. Il nous coûterait au minimum aussi cher, et probablement plus, que la solution que nous avons choisie. Avec un résultat qui ne répondra pas aux attentes. Cela dit, certains éléments du prototype seront utilisés dans l’environnement ENA, lequel fait aussi appel, dans ses composantes, à des logiciels libres.»
Le vice-recteur tient à préciser que la hausse des frais technologiques ne concerne pas que le projet ENA. «Elle vise, dit-il, à financer un ensemble de services technologiques qui touchent directement les étudiants.» Le système de gestion des bourses et de l’aide financière aux étudiants est l’un de ces services.