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L'Université Laval se classe quatrième meilleure université au monde, et deuxième au Canada, pour ses efforts en matière de lutte contre les changements climatiques, selon un nouveau classement dévoilé le 3 avril par Times Higher Education.
Cet honneur consolide la position de leader international de l'Université Laval en matière de développement durable. En 2015, elle est devenue la première université carboneutre de façon volontaire au pays. En 2016, elle a décroché pour une seconde fois l'accréditation internationale STARS (Sustainability Tracking Assessment and Rating System) de niveau or pour la qualité de son engagement en matière de développement durable. Elle avait du même souffle amélioré remarquablement sa performance en se classant au deuxième rang mondial.
Plus de 58% des projets issus des chaires de recherche de l'Université contribuent par ailleurs au développement durable. Plus grande forêt universitaire au monde avec ses 412 km2, la Forêt Montmorency participe elle aussi à l'effort de carboneutralité de l'Université, à titre de puits de carbone.
L'Université a également retenu l'attention pour sa consommation et sa production responsables (18e rang mondial et première au Canada). Le recensement met aussi en lumière l'apport de l'Université sur la question de la bonne santé et du bien-être (58e rang mondial). Depuis quelques années, l'Université Laval multiplie les actions en matière de santé durable, comme en témoigne le déploiement de l'Alliance Santé Québec. Ce regroupement unique au Québec mobilise des centaines de partenaires afin d'innover en santé durable. La Faculté de médecine participe, elle aussi, avec conviction à la santé des populations, ayant remporté la prestigieuse reconnaissance en responsabilité sociale ASPIRE de l'Association for Medical Education in Europe.
Engagée dans sa communauté, l'Université collabore aussi avec la Ville de Québec pour le Défi des villes intelligentes. La capitale nationale est en effet finaliste dans la plus importante catégorie à ce grand concours pancanadien. Leur candidature repose sur un projet de recherche sans précédent en santé durable, où les inégalités sociales de santé sont reconnues comme étant un problème de santé publique majeur.
Quant au nouveau classement dévoilé par Times Higher Education, l'Université Laval figure au 66e rang général parmi plus de 450 universités dans 76 pays. Ce classement général évalue l'impact global des universités sur la société et le monde.
Ce nouveau palmarès va donc au-delà des indicateurs classiques de l'enseignement et de la recherche et analyse plutôt les universités mondiales en fonction de leur capacité à transformer le monde. Les critères d'évaluation sont les 17 objectifs de développement durable tels que définis par l'Organisation des Nations unies (ONU).
À ce propos, l'Université Laval accueille l'Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société, regroupant plus de 100 professeurs membres, qui répond aux défis du développement durable par la recherche et la formation interdisciplinaires. L'Institut intègre déjà dans sa démarche les 17 objectifs du développement durable énoncés par l'ONU.
Times Higher Education est une organisation britannique spécialisée dans le classement des universités mondiales. Il s'agit de son premier classement axé uniquement sur l'impact des universités dans le monde.