
«L’objectif de la campagne est d’augmenter le nombre de demandes d’admission à l’Université pour l’automne prochain, tout en contribuant à l’image de marque de l’institution», explique Véronique Frisque, conseillère en communication publicitaire au Bureau du recrutement.
La plate-forme créative employée vise à diffuser une image cohérente et forte de l’Université, et ce, dans un esprit de communication émotive. Elle a été conçue par l’agence lg2 à partir des exigences du Bureau du recrutement et de la DAP. L’agence LXB a été chargée du placement média. La plate-forme s’inspire directement de celles qui ont servi lors des récentes campagnes institutionnelles de recrutement et de notoriété et intègre des éléments concrets qui favorisent l’action. Le concept, axé sur des questionnements majeurs, visait à présenter l’Université comme un milieu de vie proche des gens et de leurs préoccupations. «Nous avons choisi de faire évoluer cette plate-forme, indique Véronique Frisque. La forme interrogative se retrouvera dans tous les volets, y compris la télé et le Web.»
La campagne publicitaire de cette année recourra davantage à Internet que par le passé afin de multiplier les points de contact directs et mesurables avec les jeunes. On diffusera des messages relatifs à l’Université dans les outils et dans les environnements prisés par les cégépiens, notamment les sites de réseautage, comme MSN Messenger et Facebook. «De plus, nous pourrons afficher une publicité précise et individuelle à l'écran des internautes qui sont en processus de recherche d’une université et prédisposés à faire leur choix, souligne Véronique Frisque. Cet affichage tiendra compte du récent comportement en ligne de l’internaute. Ce comportement comprend les sites Web visités, les publicités sur lesquelles il a cliqué et les mots clés qu’il a recherchés.»
Télé, journaux et panneaux
Le placement média comprendra la diffusion de deux messages sur les chaînes de télévision généralistes de la région de Québec et sur les canaux spécialisés populaires auprès des 16-24 ans tels que Z, MusiquePlus et VRAK. Des publicités se retrouveront sur quelque 800 panneaux ZOOM dans les cégeps, ainsi que dans les journaux hebdomadaires Voir Québec, Voir Saguenay, Voir Mauricie, Voir Estrie et Impact Campus, le journal étudiant de l’Université Laval. Soixante-treize grands panneaux d’affichage diffuseront, à Québec et à Trois-Rivières, les questionnements suivants: «Qu’est-ce qu’on fait avec la couche d’ozone?» et «Qu’est-ce qu’on fait avec la dyslexie?».
Les thèmes de la campagne sont le réchauffement de la planète, la génétique, la mondialisation, les gangs de rue, les médias et la relève en ressources humaines. Les images, saisissantes, sont en fait des illogismes, des non-sens, voire des caricatures, du moins pour notre monde actuel. Par exemple, des poissons tropicaux nagent près du rocher Percé, une femme d’allure jeune souffle les bougies de son soixantième anniversaire et une boîte de conserve contient du sirop d’érable fait en Chine. En guise de réponse, une phrase directe, toujours la même: «Étudie la question à l’Université Laval».
«On ne prend pas position, on ne critique pas, explique Véronique Frisque. On présente l’enjeu social en le projetant dans le futur, et en le caricaturant pour interpeller les jeunes. On invite ceux-ci à venir étudier à Laval pour se former sur la question et y travailler plus tard.» Selon elle, la nouvelle plate-forme créative vient chercher le jeune d’aujourd’hui dans ce qui le caractérise le mieux, soit sa volonté de jouer un rôle actif dans une société en changement, son sentiment d’appartenance au monde et sa conscience environnementale.
Polyvalente, la plate-forme créative sur laquelle s’appuie la campagne de publicité pourra servir différentes fins, même la promotion d’un sujet aussi spécifique qu’un centre de recherche.