«L’Université Laval manifeste, depuis toujours, un vif intérêt à l’égard de la Francophonie. Aujourd’hui, nous partageons avec nos partenaires ici présents des intérêts et des objectifs communs sur les plans scientifique, culturel et pédagogique de la Francophonie», a souligné Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement. L’Université Laval joue un rôle de premier plan en assumant la direction scientifique du projet. «La vingtaine de pays africains pour lesquels le français a le statut de langue officielle feront prioritairement l’objet des travaux de l’ODSEF et, dès la première année, nous accueillerons des chercheurs de ces pays, ici, à l’Université Laval, a fait valoir Richard Marcoux. Dans les prochains mois, des missions de coopération technique seront effectuées au Mali et ailleurs en Afrique afin d’assurer la conservation des recensements qui y ont été menés depuis plus de 30 ans.»
L’Observatoire a pu voir le jour grâce aux contributions sur quatre ans des partenaires : 350 000 $ du ministère des Relations internationales, 160 000 $ (100 000 euros) de l’Agence universitaire de la Francophonie et 130 000 $ (80 000 euros) de l’Organisation internationale de la Francophonie. L’Université Laval assume le salaire du directeur de l’Observatoire et donne accès à ses ressources documentaires, ses locaux et ses équipements.