
Les projets de stage touchent des domaines tels que l'aérodynamique et la propulsion aérospatiale, les structures et matériaux ainsi que les systèmes embarqués.
«Ces stages se dérouleront dans un cadre d'apprentissage distinctif, stimulant et collaboratif», explique le professeur Augustin Gakwaya, du Département de génie mécanique. Porteur du dossier, celui-ci est aujourd'hui coordonnateur du CFPCIA. Selon lui, dans un stage collaboratif, l'étudiant participe à la définition de l'objectif. «Ce n'est pas un travail figé, dit-il. L'étudiant est appelé à innover. S'il trouve de nouvelles façons de faire, s'il a une idée nouvelle, il est encouragé à la proposer.»
Bon an mal an, l'industrie aérospatiale québécoise offre entre 350 et 400 stages rémunérés. Ces stages sont supervisés par des ingénieurs de l'industrie, tandis que des professeurs des universités partenaires assurent le suivi scolaire.
«Auparavant, poursuit le professeur, l'Université Laval était associée à Polytechnique Montréal pour que nos étudiants aient accès à la banque de stages spécialisés. Désormais, ils ont directement accès à ce guichet unique.»
Le CFPCIA s'adresse en particulier aux étudiants inscrits dans six programmes de génie, notamment le génie mécanique, le génie des matériaux et le génie informatique. Les projets de stage touchent des domaines tels que l'aérodynamique et la propulsion aérospatiale, les structures et matériaux, la robotique, l'avionique, les systèmes embarqués et le développement logiciel. On compte, parmi la vingtaine de partenaires industriels, des entreprises comme Airbus, Bell Helicopter Textron, Bombardier Aéronautique, CAE, Héroux-Devtek et Pratt & Whitney Canada.
Le Centre se présente comme un lieu de rassemblement pédagogique et multidisciplinaire. L'étudiant membre a accès à une table de travail avec ordinateur ainsi qu'à de la documentation spécialisée. Il peut aussi recevoir des activités de formation supplémentaires, assister à des conférences thématiques, effectuer des visites industrielles et rencontrer des ingénieurs du domaine.
«Les activités seront plus larges et le nombre de membres dépendra de l'intérêt des étudiants et des activités connexes, indique Augustin Gakwaya. Ces activités, comme le Groupe Avion Cargo ou le Groupe aérospatial, ne débouchent pas nécessairement sur un stage dans l'industrie. Mais être impliqué dans de telles activités innovantes est aussi valorisant et certainement une bonne expérience dans un CV.»
La période de mise en candidature pour l'été 2017 prendra fin demain, le 11 novembre, afin de permettre au comité de sélection d'analyser toutes les candidatures avant le début du recrutement pour l'été. Les étudiants pourront toutefois continuer à soumettre leur candidature. L'accès aux offres de stage pour l'été prochain ne pourra cependant pas leur être garanti. «Comme nous ne sommes qu'en phase de rodage, nous viserons pour la première année des candidats assez compétitifs, souligne-t-il. Si le Centre pouvait obtenir entre 20 et 30 stages la première année, ce serait un bon point de départ.»
«Le CFPCIA vient enrichir une offre de formation déjà enviable en aérospatiale, soutient, pour sa part, le vice-doyen aux études de la FSG, Nadir Belkhiter. Nous n'offrons pas le baccalauréat en génie aérospatial, mais nous offrons des concentrations en ce domaine, soit des cours spécialisés pour différents programmes de génie. Nous avons aussi une maîtrise interuniversitaire de type professionnel avec nos partenaires de Sherbrooke et de Montréal. Le CFPCIA permettra à nos étudiants d'accéder à des stages intéressants, autant pour ceux qui suivent les concentrations au niveau du baccalauréat que pour ceux qui sont à la maîtrise interuniversitaire. Leur programme d'études de base ne sera pas touché.»
Le secteur aérospatial au Québec correspond à près de 200 entreprises actives dans la fabrication d'avions, d'hélicoptères ou de satellites.
Pour plus d'information, on peut consulter la page Web du CFPCIA