
Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement: «Les étudiants universitaires d'aujourd'hui sont très sensibles à la question environnementale et l'Université doit en tenir compte. Ce sont les décideurs de demain. Une fois sur le marché du travail, ils auront cette vision du développement durable»
«Le développement durable est l’une des priorités de la nouvelle direction de l’Université et s’inscrit au cœur des orientations stratégiques institutionnelles des prochaines années, explique Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement. Le 13 novembre, le Comité exécutif a créé la Table de concertation sur le développement durable de l’Université Laval. À la suite de la décision du Conseil d’administration, la Table disposera bientôt d’un fonds de démarrage. À ce stade-ci, nous avons identifié la cible, nous avons mis en place un certain nombre de balises et nous aurons des fonds. Nous nous attendons à recevoir plusieurs projets.»
Selon la définition couramment admise, la notion de développement durable consiste à répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Éric Bauce insiste sur les trois éléments clés du développement durable, soit l’environnemental, le social et l’économique. «Il est très important que ces composantes indissociables soient présentes dans chacun des projets qui verront le jour, indique-t-il. Elles réfèrent respectivement au milieu de vie, au mode de vie et au niveau de vie. En un mot, elles visent la pérennité de la qualité de vie.»
Douze membres et quatre personnes-ressources
La Table de concertation sur le développement durable est composée de 12 membres et de 4 personnes-ressources. Les membres comprennent notamment trois représentants de vice-rectorat, trois étudiants et un représentant de la Ville de Québec. Les personnes-ressources sont des employés de l’Université. Les secteurs d’activité sur lesquels se penchera la Table comprendront les opérations courantes, la gestion administrative, l’aménagement du campus, et la vie communautaire et étudiante. Le recyclage et la lutte aux émissions de gaz à effet de serre, l’implantation d’une halte-garderie pour l’accueil occasionnel de jeunes enfants, et la mise en place de moyens permettant une gestion plus efficace des ressources institutionnelles sont autant d’exemples pouvant illustrer le concept de développement durable à l’Université.
La Table aura un rôle consultatif et relèvera du vice-recteur exécutif et au développement à qui elle proposera les projets à financer. Son mandat consistera notamment à définir une politique de développement durable institutionnelle et à susciter l’engagement dans l’action des membres de la communauté universitaire. Elle devra aussi dresser un inventaire des bonnes pratiques existantes. «Le campus est très avancé sur le plan environnemental, souligne Éric Bauce. Il y a beaucoup de travail à faire, mais beaucoup a été fait.»
Un des objectifs de la direction est de faire de l’Université un banc d’essai en développement durable. «Nous avons tous les éléments pour le faire: les expertises, la conscience collective relative à la protection de l’environnement qui se développe dans notre établissement, les idées, la volonté, soutient Éric Bauce. Le banc d’essai permettra de tester diverses initiatives du développement durable, de les mettre en application et de les implanter à l’extérieur du campus, dans la région et plus loin encore. Si un représentant de la Ville de Québec siège à la Table, c’est justement pour que l’arrimage entre l’Université et la région soit solide.»