
Cet hiver, Antonin Gaultier (deuxième à gauche) était jumelé à la marraine Catherine Barbe-Daoust à droite. Le mercredi 10 mars au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack, ils ont assisté, en compagnie de Samuel Dubé, Kokou Akator et Mathieu Simard, au cocktail de reconnaissance organisé pour les parrains et les marraines du Programme de jumelage de l'hiver 2010.
«Nous avons noté une augmentation du nombre de marraines, indique Valérie Marier, coordonnatrice d’opérations au Bureau de la vie étudiante. Elles étaient 122 cet hiver. Le grand écart d’avec les parrains peut s’expliquer par le fait que les femmes sont souvent plus attirées par les domaines des relations d'aide et des sciences sociales.» Cet hiver, 13 % des parrains et marraines étaient eux-mêmes des étudiants étrangers. «Leur avantage est d’être en mesure de bien comprendre les difficultés auxquelles font face les nouveaux arrivants au Québec, quel choc culturel ils vivent, explique-t-elle. Il y a un partage de l’expérience vécue.» Près du tiers des parrains et marraines avaient déjà participé au Programme. «Trois d’entre eux, précise-t-elle, ont même fait les quatre sessions d’automne et d’hiver que compte le Programme jusqu’à présent.»
Les étudiants étrangers se subdivisaient en 103 femmes et 71 hommes. Leur moyenne d’âge: 23 ans, soit le même que les parrains et marraines. Leur pays d’origine était la France pour 38 % d’entre eux. Suivaient, par ordre d’importance, la Belgique (9,2 %) et le Cameroun (5,7 %). Plus des deux tiers étaient inscrits en sciences et génie, en lettres, en sciences sociales ou en sciences de l’administration.
«Nous tenons compte de plusieurs facteurs en formant les duos, souligne Valérie Marier. On considère l’âge, le sexe, le domaine d’études et les champs d’intérêt. Par exemple, on fait attention de ne pas jumeler des étudiants étrangers qui peuvent avoir dans la jeune trentaine avec des parrains ou marraines de 20 ans. Et on va essayer de jumeler deux sportifs ensemble.» Les participants doivent rester jumelés jusqu’à la semaine de lecture. Après, ils sont libres de continuer s’ils le souhaitent. «D’une session à l’autre, dit-elle, nous savons que des gens continuent le jumelage bien après la fin de l’activité. Plusieurs ont développé une relation d’amitié.»
Comme par le passé, les demandes d’information et d’aide ont porté principalement sur les loisirs, la vie sociale, les services utiles et les études. Une fois les différents jumelages en marche, plusieurs étudiants étrangers ont manifesté leur satisfaction. «Mon parrain a fait preuve de beaucoup de sympathie et de patience à mon égard concernant mes interrogations, qui sont évidemment nombreuses!», a dit l’une. Autre commentaire: «Merci pour ce programme qui contribue énormément à notre intégration.»