Durant six semaines, à raison de trois heures par semaine, les jeunes, âgés de 4 à 14 ans, se sont livrés à diverses activités de sensibilisation et d’exploration, sous la supervision de quatre étudiantes de l’Université: Andréane Olivier (kinésiologie), Valérie Lefrançois (sciences infirmières), Alexandra Bédard (sciences et technologie des aliments) et Joëlle Paquin Marcotte (médecine). Toutes sortes d’activités ayant la cote auprès des jeunes ont été mises de l’avant, comme le port du podomètre à la ceinture afin de pouvoir calculer le nombre de pas effectués dans la journée, la fabrication de boissons santé colorées et originales ainsi qu’une introduction au Guide alimentaire canadien qui se voulait tout, sauf didactique. En somme, l’équipe de recherche a privilégié l’apprentissage par le jeu, une idée qui, si elle n’est pas nouvelle, a fait ses preuves.
«Au fil des semaines, les moniteurs ont constaté qu’il y avait davantage de fruits, de légumes et de fromage dans les boîtes à lunch des petits, souligne Johanne Blais, chargée d’enseignement clinique à la Faculté de médecine et membre de l’équipe de recherche. Cela nous indique que les enfants ont compris le message. Les parents semblent aussi avoir apprécié l’expérience et nous ont dit que les activités proposées avaient eu un impact positif sur leurs enfants. Cela illustre à quel point le plaisir est important dans l’apprentissage.» Pour sa part Sylvie Dodin se dit très satisfaite de l’expérience. «Le Projet 3-R a permis aux enfants de découvrir des liens méconnus entre, par exemple, des activités physiques comme la course et des aliments qui contribuent à avoir plus d’énergie pour bouger, mais toujours en s’amusant», constate-t-elle.