«Préambule, c’est la succession annuelle de dizaines d’étudiants et d’étudiantes qui ont cru que leur destin reposait entre leurs propres mains et qui ont accepté de sacrifier leurs heures de loisir pour apprendre un métier», a souligné Bernard Dagenais, professeur au Département d’information et de communication et président du conseil d’administration de l’agence, lors d’une soirée qui visait à souligner cet anniversaire. «Depuis 1986, a ajouté Bernard Dagenais, l’agence a répondu aux besoins de plus de 500 clients et son chiffre d’affaires a atteint, en 20 ans d’existence, plus d’un million de dollars, sans compter que plus de 300 000 $ ont été redistribués aux étudiants qui s’y sont investis. C’est peu, si on considère les heures de travail non rémunérées, mais c’est intéressant si on considère le montant absolu.»
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«On travaille dans la réalité et on fait de vraies erreurs. Mais on récolte aussi de vrais succès. C’est très enrichissant.»
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Toute une expérience
Depuis le début du projet, l’équipe de Préambule communication bénéficie de l’expertise des membres de son conseil d’administration, constitué de praticiens du Groupe Cossette Communication et de professeurs du Département d’information et de communication de la Faculté des lettres. Elle compte actuellement 4 directeurs, 19 chargés de projet et 7 concepteurs-rédacteurs. Fait à noter, travailler à cette agence n’est pas considéré comme un stage d’études, mais bien comme une expérience de travail, les personnes intéressées par un poste devant poser leur candidature en bonne et due forme et passer des entrevues de sélection avant d’être embauchées.
«Préambule, c’est vraiment la réalité du marché du travail, explique son directeur général et étudiant en 3e année, Jonathan Gendron. Même si nous sommes encadrés par des professeurs, nous gérons des objectifs et des problèmes avec notre propre vision des choses.» Même son de cloche pour Sonia Lachance, qui a occupé le poste de directrice générale en 2004-2005. Coordonnatrice chez Optimum relations publiques depuis un an et demi, elle ne comprend pas que certains étudiants en communication puissent se priver d’une telle expérience. «Comme beaucoup d’autres métiers, le métier de communicateur s’apprend sur le tas, explique la jeune femme. Chez Préambule, nous traitons avec des clients véritables. C’est la partie concrète de nos études.»
«J’ai appris à me lancer dans le vide en travaillant à cette agence», explique pour sa part Marc-Brian Chamberland, chargé d’équipes aux affaires publiques à Hydro-Québec depuis 2000. Ayant travaillé comme directeur adjoint et directeur à la planification et à la recherche en 1997 chez Préambule, il ne tarit pas d’éloges sur l’expérience qu’il a vécue. «On travaille dans la réalité et on fait des vraies erreurs, dit Marc-Brian Chamberland. Mais on récolte aussi de vrais succès. C’est très enrichissant.»
Parmi les plus récents clients de Préambule communication figurent Desjardins sécurité financière, Abitibi Consolidated, la Direction régionale de santé publique, le Séminaire de Québec, la Foire de l’emploi, Entraide-Parents et l’Action civique de Québec.