Les chefs d’établissement considèrent tout à fait raisonnable que les services offerts aux étudiants, et non financés par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, le soient par des frais institutionnels correspondant à leurs coûts, conformément aux dispositions des règles budgétaires du ministère. Ils estiment en outre offrir de façon responsable une gamme de services en harmonie avec les particularités de leur clientèle et un éventail de services offerts évoluant en fonction de leurs besoins spécifiques. «À la suite de l’annonce de la ministre, il est à prévoir que les universités devront réduire l’étendue des services offerts et seront confrontées à des choix difficiles à l’égard des ressources déployées dans les activités culturelles, les services d’aide psychologique, ou encore les infrastructures sportives», poursuit la CREPUQ. Les chefs d’établissement universitaire rappellent également que les décisions relatives à l’offre de services et à leur financement relèvent de la responsabilité de leur conseil d’administration.