L'entreprise Animora a été créée par deux étudiants en sciences, Andrée-Ann Adam et Jean-Philippe Côté, qui ont constaté que bon nombre de chiens et de chats souffrent de maladies buccodentaires. Leur objectif? Développer des produits innovants destinés à la santé animale et faits à partir d'ingrédients québécois. Ils ont notamment mis au point un gel dentaire qui se démarque par ses propriétés hypoallergéniques.
Le projet Tero vise, quant à lui, à rendre plus accessible le compost aux familles québécoises. Valérie Laliberté, Elizabeth Coulombe et Félix Lapointe ont conçu un petit composteur, sans odeur et sans moisissures, qui permet de créer un fertilisant en très peu de temps.
Les étudiants derrière ces deux projets n'étaient pas les seuls représentants de l'Université Laval. Mathieu Allard était l'un des finalistes de la catégorie Personnalité 1er cycle. Ce doctorant en médecine a fondé Partenariat santé, un organisme dont la mission est de prévenir les maladies cardiovasculaires. L'étudiant est aussi le rédacteur en chef d'un ouvrage médical qui a nécessité la participation de 200 étudiants et 40 médecins.
Idrissa Diallo, doctorant en biologie cellulaire et moléculaire, était, quant à lui, en lice dans la catégorie Personnalité 2e et 3e cycles. Originaire du Sénégal, il a cofondé une association qui participe au maintien à l'école des enfants démunis, en plus d'avoir lancé un projet pour financer la bibliothèque de son village natal.
Dans la catégorie Entrepreneuriat, affaires et vie économique, l'entreprise MOS Racks a retenu l'attention. Les étudiants derrière ce projet ont mis au point un support de toit de voiture pour faciliter le chargement d'équipements de plein air. Enfin, le comité Cerveau en tête Québec était finaliste dans la catégorie Société, communication et éducation. Cette association met en place plusieurs projets qui visent la promotion et la vulgarisation de la recherche en neurosciences.