Ce sont là les principaux résultats d’une enquête par questionnaire menée cette année par Bruno Hubert et David Lacasse, étudiants de premier cycle en sociologie, dans le cadre du cours Laboratoire de recherche en sociologie. Leur mandat venait du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Ce cours de 12 crédits a comme particularité de permettre aux étudiantes et aux étudiants de réaliser une étude de qualité professionnelle, selon les normes du marché du travail, à partir de commandes fermes provenant d’organismes publics et d’organismes privés sans but lucratif. Cette année, neuf enquêtes ont été menées. La remise des rapports d’enquête a eu lieu le jeudi 1er mai au pavillon La Laurentienne.
Andréa Pelletier et Caroline Perron ont répondu à une commande de la friperie lafripe.com, une entreprise de Québec. Leur enquête visait à cerner le profil social, les pratiques de consommation, les motivations ainsi que la satisfaction de la clientèle. Les données tirées de 49 questionnaires révèlent que la clientèle est âgée entre 19 et 39 ans, qu’elle vit en grande partie à Sainte-Foy, qu’elle est plutôt scolarisée et qu’elle est financièrement défavorisée. La friperie est fréquentée principalement pour des raisons financières. Une autre motivation vise à combler des besoins de sens et de distinction.
La Direction de la santé publique de Montréal a mandaté Nancy Gaudreau et Ana Paula Muacasso pour connaître l’utilisation d’Internet en matière de santé chez les parents d’enfants âgés entre 0 et 5 ans. Douze parents ont été interviewés. Ils consultent souvent Internet pour se renseigner sur les maladies et les symptômes, mais aussi pour approfondir leurs connaissances relativement au développement de l’enfant. Les parents tirent leur information de plusieurs sites et d’autres sources, comme les livres, et ils comparent les données entre elles.
Pourquoi peu de jeunes Québécois font-ils le choix de travailler dans le milieu maritime? À la demande des Amis de la vallée du Saint-Laurent, Annie Cloutier et Catherine Duchesneau ont tenté de répondre à cette question. Elles ont interviewé six cégépiens de la région de Québec et six étudiants de l’Institut maritime du Québec à Rimouski. Les uns et les autres ont principalement identifié le fait de voyager comme un des facteurs positifs et l’éloignement comme un des facteurs négatifs. Pour les étudiants de l’Institut, le caractère non routinier du travail est perçu positivement, tandis que la rigidité de la hiérarchie est perçue négativement.